Social
Bras de fer
Après les manifestations de dimanche qui ont réuni plusieurs centaines de milliers de personnes en France, les syndicats maintiennent la mobilisation pour dire leur refus des projets du gouvernement en matière de réforme des retraites et de décentralisation. Les prochains jours vont être marqués par de nouveaux mouvements de grève.
Les syndicats qui espéraient rassembler un nombre record de manifestants sont satisfaits. La mobilisation populaire était à son comble dimanche, entre 300 000 et 600 000 personnes ont défilé dans les rues de Paris et une centaine de milliers en Province pour demander au gouvernement de retirer son projet de loi de réforme des retraites.
Malgré cette forte mobilisation populaire, le gouvernement ne fléchit pas et maintient sa ligne de conduite sur ce texte. En effet, sitôt les manifestations terminées, il l’a fait connaître par la voix de son ministre des Affaires sociales et du Travail. Invité de la chaîne française de télévision TF1, François Fillon a exclu «toute renégociation de la réforme des retraites».
Inflexible, il a même surenchéri : «le débat sur les retraites est maintenant un débat politique qui naturellement doit avoir lieu au Parlement», confirmant la présentation du projet mercredi en Conseil des ministres. Rappelons-le, ce projet de réforme du système des retraites a été rejeté par les syndicats Confédération générale du travail (CGT) et Force ouvrière (FO), mais approuvé par la Confédération française du travail (CFDT).
Deux semaines d’action sociale
Une renégociation que le gouvernement refuse d’envisager, ainsi que l’a répété lundi matin son porte-parole Jean-François Copé qui a confirmé que «le dossier des retraites est bouclé. Nous avons un calendrier. Rien n’a changé». Une fois le projet présenté mercredi en conseil des ministres, ce sera au Parlement de se prononcer, à partir du 10 juin. A l’Assemblée, même si l’opposition fait traîner les débats en longueur, le gouvernement qui bénéficie d’une majorité suffisamment forte pour faire passer son texte, court peu de risques. C’est pourquoi le temps presse pour les syndicats.
Dès mardi 27,veille du conseil des ministres, la journée sera difficile pour les usagers des services publics. Des préavis de grève ont été déposés en série dans les transports (RATP et SNCF), à la Poste et chez France Télécom. Les contrôleurs aériens, les personnels des hôpitaux, des impôts et des Agences nationales pour l’emploi sont également concernés. C’est également ce 27 mai que se tiendra le Comité interministériel sur le métier d’enseignant. L’objectif de ce comité est de trouver une issue au malaise enseignant. L’intersyndicale des enseignants (FSU, Unsa, FAEN, CGT, CFDT) profitera de l’occasion pour lancer une grande journée d’action.
D’autres mouvements de grève sont annoncés pour les prochains jours et les semaines à venir pour demander le retrait du projet de loi Fillon, ainsi que le projet de décentralisation de l’Education nationale. Les dirigeants des deux principaux syndicats qui mènent le mouvement contre la réforme des retraites, Marc Blondel, leader de Force ouvrière et le secrétaire général de la Confédération générale du travail, Bernard Thibault, ont promis des grèves et des manifestations du 2 au 10 juin, date de l’examen par les députés du projet de loi sur les retraites.
Malgré cette forte mobilisation populaire, le gouvernement ne fléchit pas et maintient sa ligne de conduite sur ce texte. En effet, sitôt les manifestations terminées, il l’a fait connaître par la voix de son ministre des Affaires sociales et du Travail. Invité de la chaîne française de télévision TF1, François Fillon a exclu «toute renégociation de la réforme des retraites».
Inflexible, il a même surenchéri : «le débat sur les retraites est maintenant un débat politique qui naturellement doit avoir lieu au Parlement», confirmant la présentation du projet mercredi en Conseil des ministres. Rappelons-le, ce projet de réforme du système des retraites a été rejeté par les syndicats Confédération générale du travail (CGT) et Force ouvrière (FO), mais approuvé par la Confédération française du travail (CFDT).
Deux semaines d’action sociale
Une renégociation que le gouvernement refuse d’envisager, ainsi que l’a répété lundi matin son porte-parole Jean-François Copé qui a confirmé que «le dossier des retraites est bouclé. Nous avons un calendrier. Rien n’a changé». Une fois le projet présenté mercredi en conseil des ministres, ce sera au Parlement de se prononcer, à partir du 10 juin. A l’Assemblée, même si l’opposition fait traîner les débats en longueur, le gouvernement qui bénéficie d’une majorité suffisamment forte pour faire passer son texte, court peu de risques. C’est pourquoi le temps presse pour les syndicats.
Dès mardi 27,veille du conseil des ministres, la journée sera difficile pour les usagers des services publics. Des préavis de grève ont été déposés en série dans les transports (RATP et SNCF), à la Poste et chez France Télécom. Les contrôleurs aériens, les personnels des hôpitaux, des impôts et des Agences nationales pour l’emploi sont également concernés. C’est également ce 27 mai que se tiendra le Comité interministériel sur le métier d’enseignant. L’objectif de ce comité est de trouver une issue au malaise enseignant. L’intersyndicale des enseignants (FSU, Unsa, FAEN, CGT, CFDT) profitera de l’occasion pour lancer une grande journée d’action.
D’autres mouvements de grève sont annoncés pour les prochains jours et les semaines à venir pour demander le retrait du projet de loi Fillon, ainsi que le projet de décentralisation de l’Education nationale. Les dirigeants des deux principaux syndicats qui mènent le mouvement contre la réforme des retraites, Marc Blondel, leader de Force ouvrière et le secrétaire général de la Confédération générale du travail, Bernard Thibault, ont promis des grèves et des manifestations du 2 au 10 juin, date de l’examen par les députés du projet de loi sur les retraites.
par Myriam Berber
Article publié le 26/05/2003