Union européenne
Accord sur la constitution européenne
Après plus d'un an de travaux, la Convention sur l'avenir de l'Europe dirigée par Valéry Giscard d'Estaing adopte une nouvelle constitution de l'Union européenne.
Valéry Giscard d'Estaing s'inscrit dans la lignée des pères fondateurs de l'Europe. Comme eux, il a voulu combiner l'idéalisme, pour avancer, et le réalisme, pour construire. Et il estime qu'au final, le résultat est inespéré, même s'il n'est pas parfait.
Au sein de la Convention, c'est vrai, tous les représentants parlent d'un grand succès. Le plus enthousiaste de tous, le ministre allemand des Affaires étrangères, y voit même un moment historique dans la longue histoire de la construction européenne.
Le dernier mot aux chefs d’État et de gouvernement
Son homologue français, Dominique de Villepin, précise qu'avec les travaux de la Convention, (grâce à ses longues réunions, à ses cris et, au bout du compte, à ses compromis, l'Europe entre dans un nouvel âge politique, elle sera à la fois plus efficace, plus démocratique, et capable, enfin, de prendre toute sa place sur la scène internationale.
Cela dit, la nouvelle constitution doit encore être entérinée par les quinze chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne. Ils auront le dernier mot... et ils ne sont pas tous prêts à accepter le texte en l'état. L'idée étant que la version définitive soit soumise à référendum, dans toute l'Europe, le 13 juin 2004. C'est en effet la date prévue pour les prochaines élections européennes.
Au sein de la Convention, c'est vrai, tous les représentants parlent d'un grand succès. Le plus enthousiaste de tous, le ministre allemand des Affaires étrangères, y voit même un moment historique dans la longue histoire de la construction européenne.
Le dernier mot aux chefs d’État et de gouvernement
Son homologue français, Dominique de Villepin, précise qu'avec les travaux de la Convention, (grâce à ses longues réunions, à ses cris et, au bout du compte, à ses compromis, l'Europe entre dans un nouvel âge politique, elle sera à la fois plus efficace, plus démocratique, et capable, enfin, de prendre toute sa place sur la scène internationale.
Cela dit, la nouvelle constitution doit encore être entérinée par les quinze chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne. Ils auront le dernier mot... et ils ne sont pas tous prêts à accepter le texte en l'état. L'idée étant que la version définitive soit soumise à référendum, dans toute l'Europe, le 13 juin 2004. C'est en effet la date prévue pour les prochaines élections européennes.
par Thierry Parisot
Article publié le 14/06/2003