Colombie
Sarkozy à Bogota
Le ministre français de l’Intérieur est pour deux jours en Colombie pour signer un accord de lutte anti-drogue. Mais la situation d’Ingrid Betancourt est aussi au menu de la visite.
Il est plutôt rare que le ministre de l'Intérieur se déplace à l'étranger, mais Nicolas Sarkozy se préoccupe de la production de cocaïne en Colombie. Trente pour cent de la drogue fabriquée dans les laboratoires colombiens arrivent en Europe, notamment par la mer.
Le ministre de l'Intérieur doit signer un accord pour l’éradiquer à la source. En compagnie de ses homologues britanniques et espagnols, Nicolas Sarkozy veut resserrer les liens avec la police et l'armée colombienne, afin d'aider le gouvernent de Bogota à se débarrasser de ce fléau. Voilà pour l'objectif officiel de la visite. Car, au-delà de l'aspect narcotique, le ministre de l'Intérieur compte bien marquer de nouveau des points dans l'affaire Betancourt.
La libération d’Ingrid Betancourt, une priorité
À quelques heures de son départ pour Bogota, le gouvernement français a reconnu que la libération de l'ancienne candidate écologiste colombienne était une priorité. Nicolas Sarkozy va rencontrer la mère de l'otage, Yolanda Pulacio, et la sœur de l'ex-sénatrice. Ingrid Betancourt, enlevée par les FARC le 23 février 2002, possède la double nationalité française et colombienne, ce qui incite Paris à travailler activement à sa libération.
Même si l'ambassade de France en Colombie dément tout contact entre Paris et les FARC, il semble bien que le Quai d'Orsay prépare sérieusement une éventuelle libération de Betancourt. Un avion C-130 français s'est récemment posé sur une base militaire en Amazonie brésilienne, près de la frontière colombienne. Ce que n'a pas vraiment démenti la France.
A écouter également :
L'invité de la mi-journée de RFI : François Thierry Commissaire principal à la section opérationnelle de l'OCTRIS (Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants).
Le ministre de l'Intérieur doit signer un accord pour l’éradiquer à la source. En compagnie de ses homologues britanniques et espagnols, Nicolas Sarkozy veut resserrer les liens avec la police et l'armée colombienne, afin d'aider le gouvernent de Bogota à se débarrasser de ce fléau. Voilà pour l'objectif officiel de la visite. Car, au-delà de l'aspect narcotique, le ministre de l'Intérieur compte bien marquer de nouveau des points dans l'affaire Betancourt.
La libération d’Ingrid Betancourt, une priorité
À quelques heures de son départ pour Bogota, le gouvernement français a reconnu que la libération de l'ancienne candidate écologiste colombienne était une priorité. Nicolas Sarkozy va rencontrer la mère de l'otage, Yolanda Pulacio, et la sœur de l'ex-sénatrice. Ingrid Betancourt, enlevée par les FARC le 23 février 2002, possède la double nationalité française et colombienne, ce qui incite Paris à travailler activement à sa libération.
Même si l'ambassade de France en Colombie dément tout contact entre Paris et les FARC, il semble bien que le Quai d'Orsay prépare sérieusement une éventuelle libération de Betancourt. Un avion C-130 français s'est récemment posé sur une base militaire en Amazonie brésilienne, près de la frontière colombienne. Ce que n'a pas vraiment démenti la France.
A écouter également :
L'invité de la mi-journée de RFI : François Thierry Commissaire principal à la section opérationnelle de l'OCTRIS (Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants). par Lucas Menget
Article publié le 22/07/2003
