Entreprises
La gestion des entreprises publiques dans le collimateur
L'État est un mauvais patron, c'est ce qui ressort du rapport de la Commission d'enquête parlementaire sur la gestion des entreprises publiques.
Le rapport dresse un véritable réquisitoire contre les dérives de certaines entreprises comme France Télécom et EDF qui se sont lourdement endettées, et préconise que l'État accorde leur accorde une plus large autonomie.
L'entreprise publique à la française n'est plus adapté aux conditions du marché. Devant les déficits records de Francde Télécom et d'EDF, Philippe Douste-Blazy, président de cette commission d'enquête parlementaire parle de faillite. Faillite des hommes : Michel Bon à France Télécom ou François Roussely à EDF qui ont chacun entraîné leur entreprise dans des acquisitions tous azimuts, parfois sans prendre la peine d'en référer a leur conseil d'administration.
Un argumentaire pour la privatisation
Faillite de l'État également, incapable de contrôler efficacement ces dérives. Incapable aussi de jouer son rôle d'actionnaire... Car si France Télécom et EDF se sont lourdement endettées, disent les parlementaires, c'est que la barrière des 50 % de part de l'État rendait impossible tout échange d'actions sur les marchés.
Pour les auteurs du rapport, c'est donc bien la tutelle de l'État qui est la cause de cette mauvaise gestion. Ils suggèrent 27 propositions pour rapprocher les entreprises publiques du privé, par exemple généraliser le statut de société anonyme.
Un argumentaire qui tombe à pic pour ceux qui au gouvernement prônent la privatisation progressive des secteurs soumis à la concurrence.
Lire également :
L'éditorial politique de Geneviève Goëtzinger
La chronique économique de Norbert Navarro
Ecouter également :
L'invité du matin de RFI: François Chérèque, secrétaire général de la CFDT
Les propos de Jean-Claude Sandier, membre de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les entreprise publiques, recueillis par Juliette Rengeval
Les propos de Philippe Douste-Blazy, président de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les entreprise publiques, recueillis par Karim Lebhour.
L'entreprise publique à la française n'est plus adapté aux conditions du marché. Devant les déficits records de Francde Télécom et d'EDF, Philippe Douste-Blazy, président de cette commission d'enquête parlementaire parle de faillite. Faillite des hommes : Michel Bon à France Télécom ou François Roussely à EDF qui ont chacun entraîné leur entreprise dans des acquisitions tous azimuts, parfois sans prendre la peine d'en référer a leur conseil d'administration.
Un argumentaire pour la privatisation
Faillite de l'État également, incapable de contrôler efficacement ces dérives. Incapable aussi de jouer son rôle d'actionnaire... Car si France Télécom et EDF se sont lourdement endettées, disent les parlementaires, c'est que la barrière des 50 % de part de l'État rendait impossible tout échange d'actions sur les marchés.
Pour les auteurs du rapport, c'est donc bien la tutelle de l'État qui est la cause de cette mauvaise gestion. Ils suggèrent 27 propositions pour rapprocher les entreprises publiques du privé, par exemple généraliser le statut de société anonyme.
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Les propos de Philippe Douste-Blazy, président de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les entreprise publiques, recueillis par Karim Lebhour.
par Karim Lebhour
Article publié le 16/07/2003