Mondialisation
José Bové est libre
Le leader de la Confédération paysanne est sorti de prison samedi. José Bové n’aura pas accompli toute sa peine derrière les barreaux, grâce à un aménagement prévu par la loi. Le parquet a choisi de ne pas faire appel de la décision du juge d’application des peines.
Le leader syndical José Bové est sorti samedi de la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), sous les acclamations de quelques centaines de sympathisants. Ses quarante jours de détention n’ont pas entamé sa détermination. «Je suis très heureux d'être parmi tous ceux qui se sont mobilisés pour moi. La prison ne m'a pas fait changer de conviction. Bien au contraire», a déclaré le leader syndical à sa sortie.
Le Parquet de Montpellier ne s’est donc pas opposé à la décision ordonnée vendredi par Danièle Maccioni, la juge d’application des peines. Cette ordonnance du juge prévoit la libération et le placement extérieur sans surveillance. José Bové pourra donc finir sa peine en semi-liberté. «Nous nous félicitions, évidemment, de la décision du parquet de Montpellier, mais tout autre décision eut été inconvenante. José Bové n'est pas pour autant un homme libre, c'est un homme qui va exécuter sa peine en dehors du milieu carcéral», a déclaré François Roux, l’un de ses avocats. Avant d’ajouter que «Dès aujourd’hui, José Bové va commencer les chantiers auxquels il s’est engagé».
Un raout pour les 30 ans du Larzac
Concrètement, «Le chantier extérieur à domicile» réclamé par ses avocats permettra au leader de la Confédération paysanne de purger les cinq mois de prison qu’il lui reste à faire dans sa ferme du Larzac. Il pourrait ainsi résider chez lui et travailler à l’extérieur pour une association qui s’est engagée à l'employer, durant le restant de sa peine. Soit cinq mois au total.
Détenu depuis le 22 juin dernier à la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, dans l’Hérault, José Bové qui devait purger une peine de dix mois pour la destruction de plants transgéniques, a déjà bénéficié de deux mois de remise de peine dans le cadre de la grâce collective du 14 juillet, plus deux mois à titre personnel accordés par le président de la République. Il est en principe libérable en décembre.
C'est sous la forme de travaux d’intérêt général que José Bové observera le reste de sa condamnation. Employé dès ce lundi à l'Association pour l'aménagement du Larzac (APAL) qui a accepté de l’embaucher, le leader antimondialiste reprendra ses activités syndicales mais avec l’obligation de ne pas quitter le territoire français. José Bové a également l’obligation vis-à-vis de la justice de pointer toutes les quinze jours à la gendarmerie.
Ses premières fonctions seront l’organisation du rassemblement altermondialiste les 8, 9 et 10 août de plusieurs milliers de personnes sur le Larzac pour fêter le 30ème anniversaire de la défense du plateau et la préparation du sommet anti-OMC de Cancun, au Mexique, en septembre prochain.
Le Parquet de Montpellier ne s’est donc pas opposé à la décision ordonnée vendredi par Danièle Maccioni, la juge d’application des peines. Cette ordonnance du juge prévoit la libération et le placement extérieur sans surveillance. José Bové pourra donc finir sa peine en semi-liberté. «Nous nous félicitions, évidemment, de la décision du parquet de Montpellier, mais tout autre décision eut été inconvenante. José Bové n'est pas pour autant un homme libre, c'est un homme qui va exécuter sa peine en dehors du milieu carcéral», a déclaré François Roux, l’un de ses avocats. Avant d’ajouter que «Dès aujourd’hui, José Bové va commencer les chantiers auxquels il s’est engagé».
Un raout pour les 30 ans du Larzac
Concrètement, «Le chantier extérieur à domicile» réclamé par ses avocats permettra au leader de la Confédération paysanne de purger les cinq mois de prison qu’il lui reste à faire dans sa ferme du Larzac. Il pourrait ainsi résider chez lui et travailler à l’extérieur pour une association qui s’est engagée à l'employer, durant le restant de sa peine. Soit cinq mois au total.
Détenu depuis le 22 juin dernier à la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, dans l’Hérault, José Bové qui devait purger une peine de dix mois pour la destruction de plants transgéniques, a déjà bénéficié de deux mois de remise de peine dans le cadre de la grâce collective du 14 juillet, plus deux mois à titre personnel accordés par le président de la République. Il est en principe libérable en décembre.
C'est sous la forme de travaux d’intérêt général que José Bové observera le reste de sa condamnation. Employé dès ce lundi à l'Association pour l'aménagement du Larzac (APAL) qui a accepté de l’embaucher, le leader antimondialiste reprendra ses activités syndicales mais avec l’obligation de ne pas quitter le territoire français. José Bové a également l’obligation vis-à-vis de la justice de pointer toutes les quinze jours à la gendarmerie.
Ses premières fonctions seront l’organisation du rassemblement altermondialiste les 8, 9 et 10 août de plusieurs milliers de personnes sur le Larzac pour fêter le 30ème anniversaire de la défense du plateau et la préparation du sommet anti-OMC de Cancun, au Mexique, en septembre prochain.
par Myriam Berber
Article publié le 02/08/2003