Etats-Unis
Irak : Bush se retourne vers l’ONU
Dans un discours télévisé, le président américain appelle l’ONU à oublier les querelles du passé et à participer à la reconstruction de l’Irak. Il demande aussi au Congrès une rallonge budgétaire de 87 milliards de dollars à cet effet.
L'appel aux Nations unies est à la fois ferme et conciliant. Depuis deux ans, dit George Bush, les Etats Unis mènent une guerre longue et coûteuse contre la terreur. Avec l'aide des Britanniques, ils ont obligé l'Irak à se plier à des résolutions que la communauté internationale ne parvenait pas à faire appliquer.
Aujourd'hui, les pays membre de l'ONU doivent regarder de près leurs choix et leurs responsabilités. Le président américain est très clair: l'armée américaine a besoin d'être aidé en Irak, mais elle gardera le commandement de la force multinationale.
Campagne pour la réélection
Pour George W. Bush, il est temps d'oublier les querelles d'avant guerre et de retrouver l'entente du monde civilisé face au terrorisme. Le front de la terreur étant entre Bagdad et Tikrit, c'est là que les Nations unies doivent se rendre, pour que l'Irak soit un jour une nation libre et démocratique, insiste-t-il. Ferme, car il veut dire aux Américains qu'il ne s'est pas trompé. Conciliant, quand il évoque Colin Powell, qui cherche à ne pas couper l'administration américaine de l'ONU. George Bush a choisi, malgré les conseils de membres très influents de son cabinet. Mais il ne cache pas non plus que le monde doit payer, comme l'Amérique le fait déjà: la sécurité passe par l'aide à la reconstruction.
Si la plus grande partie du discours du président américain montre qu'il entame une campagne pour sa réélection, quelques lignes témoignent aussi d'une volonté d'ouverture internationale. Un ton que George Bush n'avait pas utilisé depuis longtemps.
Ecouter un extrait du discours télévisé de George W. Bush (traduction: Lucas Menget, 8 septembre 2003, 1’00’’).
Aujourd'hui, les pays membre de l'ONU doivent regarder de près leurs choix et leurs responsabilités. Le président américain est très clair: l'armée américaine a besoin d'être aidé en Irak, mais elle gardera le commandement de la force multinationale.
Campagne pour la réélection
Pour George W. Bush, il est temps d'oublier les querelles d'avant guerre et de retrouver l'entente du monde civilisé face au terrorisme. Le front de la terreur étant entre Bagdad et Tikrit, c'est là que les Nations unies doivent se rendre, pour que l'Irak soit un jour une nation libre et démocratique, insiste-t-il. Ferme, car il veut dire aux Américains qu'il ne s'est pas trompé. Conciliant, quand il évoque Colin Powell, qui cherche à ne pas couper l'administration américaine de l'ONU. George Bush a choisi, malgré les conseils de membres très influents de son cabinet. Mais il ne cache pas non plus que le monde doit payer, comme l'Amérique le fait déjà: la sécurité passe par l'aide à la reconstruction.
Si la plus grande partie du discours du président américain montre qu'il entame une campagne pour sa réélection, quelques lignes témoignent aussi d'une volonté d'ouverture internationale. Un ton que George Bush n'avait pas utilisé depuis longtemps.
Ecouter un extrait du discours télévisé de George W. Bush (traduction: Lucas Menget, 8 septembre 2003, 1’00’’).
par Lucas Menget
Article publié le 08/09/2003