Etats-Unis
Bush en perte de vitesse
Deux ans après les attentats de New York et de Washington et un peu plus d'un an avant l'élection présidentielle, le peuple américain commence à douter. George Bush aussi.
On se souvient du ton triomphal avec lequel le 1er mai dernier George Bush avait annoncé la fin des combats en Irak. Ce ton triomphal n'est plus de mise. Dimanche, dans son discours à la nation, le président américain admettait pour la première fois qu'il avait besoin du concours des autres nations pour sortir son pays et la Grande Bretagne du bourbier dans lequel ils sont empêtrés.
Qu'il l'avoue ou non ne change évidemment rien au fond du problème. Mais en cette période de sinistre anniversaire, les attitudes enregistrent un profond changement. Les Américains sont de plus en plus nombreux à penser que la guerre n'était pas si nécessaire que cela. De plus en plus nombreux aussi à penser que l'après-guerre peut accroître les risques d'actes terroristes contre les États-Unis.
Le coût de la reconstruction
A cela s'ajoutent les déclarations lundi soir de l'ancien chef des inspecteurs en désarmement de l'Onu Hans Blix selon lesquelles l'Irak pourrait bien avoir dit la vérité sur le fait qu'elle ne possédait plus d'armes chimiques, biologiques ou nucléaires.
La tension monte pour George Bush, sa cote, elle, descend dans les sondages. Et alors que l'administration américaine ne s'est jamais inquiétée du coût financier de l'aventure irakienne, un constat s'impose : la reconstruction va coûter beaucoup plus que prévu.
Qu'il l'avoue ou non ne change évidemment rien au fond du problème. Mais en cette période de sinistre anniversaire, les attitudes enregistrent un profond changement. Les Américains sont de plus en plus nombreux à penser que la guerre n'était pas si nécessaire que cela. De plus en plus nombreux aussi à penser que l'après-guerre peut accroître les risques d'actes terroristes contre les États-Unis.
Le coût de la reconstruction
A cela s'ajoutent les déclarations lundi soir de l'ancien chef des inspecteurs en désarmement de l'Onu Hans Blix selon lesquelles l'Irak pourrait bien avoir dit la vérité sur le fait qu'elle ne possédait plus d'armes chimiques, biologiques ou nucléaires.
La tension monte pour George Bush, sa cote, elle, descend dans les sondages. Et alors que l'administration américaine ne s'est jamais inquiétée du coût financier de l'aventure irakienne, un constat s'impose : la reconstruction va coûter beaucoup plus que prévu.
par Marie-France Chatin
Article publié le 09/09/2003