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Irak

Une ministre agressée

Akila al-Hachimi, membre du Conseil de gouvernement irakien a été gravement blessée par balles, le 20 septembre, devant son domicile à Bagdad.
L’insécurité est quasi permanente depuis la chute du régime de Saddam Hussein. Les Américains et Britanniques sont régulièrement la cible d’attentats, mais dans les rangs irakiens beaucoup de règlements de compte ont aussi cours. Mais c’est la première fois qu’un membre du Conseil de gouvernement irakien est directement visé dans un attentat. Akila al-Hachimi est l’une des trois femmes occupant un poste ministériel dans la nouvelle équipe gouvernementale de transition en Irak. Atteinte de plusieurs balles, à l’épaule, à la jambe et à l’abdomen, elle a été immédiatement transférée à l’hôpital Yarmouk par une ambulance militaire américaine. Opérée à l’estomac, elle est placée sous surveillance médicale et son état est jugé «stationnaire» selon un premier bilan médical.
Sur place Renaud Bernard (France Info)

Akila al-Hachimi devait représenter son pays au prochain sommet des nations–Unis à New York. Au micro de Renaud Bernard, elle avait évoqué le transfert de souveraineté qui, pour elle, est essentiel dans le rétablissement de l’ordre républicain en Irak.
Akila al-Hachimi, le 18 septembre 2003.

Au même moment, à Falloujah, à quelque 50 km à l’ouest de Bagdad, une explosion suivie d’un échange de tirs ont été signalés. L’armée américaine a aussitôt bouclée la ville avant de lever le siège une heure plus tard. Falloujah, est une ville sunnite où les Américains sont souvent la cible d’attaques. Cette ville abrite une communauté sunnite connue pour sa loyauté envers le régime de Saddam Hussein.
Farida Ayari, journaliste à RFI, a passé plusieurs semaines en Irak. Elle répond aux questions de Frédérique Genot.



par Didier  Samson (avec AFP)

Article publié le 20/09/2003