Commerce électronique
Le marché Internet reprend son souffle
Le géant de l’Internet, le portail Yahoo! a dressé un tableau réjouissant de son activité pour 2003. Cette hausse se vérifie sur d’autres valeurs technologiques. Depuis quelques mois, les entreprises survivantes de la Net économie enregistrent de très bons chiffres.
La saison des résultats s'est ouverte aux Etats-Unis sur de bonnes nouvelles, notamment chez le géant de l’Internet Yahoo!. C’est surtout le niveau élevé de son bénéfice trimestriel qui a surpris les observateurs : 65, 3 millions de dollars de résultat net, plus du double de celui enregistré en 2002. Le portail américain enregistre donc un très bon chiffre d’affaires de plus de 356 millions, en hausse de 40% par rapport à l’année dernière.
Cette semaine, d’autres valeurs vedettes du marché de la bourse électronique Nasdaq, affichent des résultats encourageants. Le site de ventes aux enchères sur Internet eBay a annoncé une hausse de 69% de son bénéfice trimestriel à 103,3 millions de dollars. Les constructeurs informatiques comme Intel, Texas Instruments et Applied Materials enregistrent également de bons chiffres. Avec un bénéfice trimestriel net de 1,66 milliard de dollars, le numéro un mondial des microprocesseurs Intel a plus que doublé son résultat net par rapport à l’année dernière.
Après les étendards de la Net économie le pionnier des enchères en ligne eBay et le portail Yahoo!, une nouvelle vague de sociétés internet ont également annoncé de bons résultats nets. Parmi eux, on trouve le libraire Amazon, les voyagistes PriceLine et Travelvelocity. Déjà à la fin de l’année 2002, des entreprises e-commerce 100% internet affichaient de très bon résultats. La période des fêtes de fin d’année s’est traduite par des résultats très satisfaisants. Tous les sites marchands américains et européens ont bénéficié d'une nette hausse du nombre de leurs clients pendant cette période, avec souvent un doublement de leur chiffre d'affaires.
Retour à l’économie traditionnelle
La bonne tenue des marchés tient d’abord à des raisons structurelles comme l’explique François Denieul, spécialiste de l’économie et des technologies intelligentes et consultant international: «Le nombre des internautes augmente régulièrement. Les cybermarchands gagnent en expérience, le réseau est devenu un canal de distribution à part entière avec des paiements davantage sécurisés».
D’autres facteurs d’ordre conjoncturel expliquent également cette embellie des marchés. Selon François Denieul, «l’éclatement de la bulle spéculative au printemps 2000 a fait le tri entre les valeurs sûres et les valeurs plus fragiles. Le marché a sanctionné positivement les valeurs de croissance solidement fondées des valeurs de croissance abusives. Seuls les géants comme Amazon, e-Bay ou Yahoo! ont pu s’accrocher en attendant que les bénéfices se matérialisent. Résultat : un nombre de compétiteurs beaucoup plus restreint pour un marché plus important».
Une autre facette de cette réalité, c’est que paradoxalement, cette embellie de la Net économie s’est réalisée grâce à un retour à l'économie traditionnelle. Depuis 2001, pour diversifier ses sources de revenus et moins dépendre des investissements publicitaires, le portail américain Yahoo comme d’autres sociétés 100% Internet ont abandonné le tout-gratuit et transformé certaines de leurs activités en services payants: serveurs intranet, hébergement de sites, messagerie haut débit, édition de logiciels et offres de commerce électronique pour le grand public.
Cette semaine, d’autres valeurs vedettes du marché de la bourse électronique Nasdaq, affichent des résultats encourageants. Le site de ventes aux enchères sur Internet eBay a annoncé une hausse de 69% de son bénéfice trimestriel à 103,3 millions de dollars. Les constructeurs informatiques comme Intel, Texas Instruments et Applied Materials enregistrent également de bons chiffres. Avec un bénéfice trimestriel net de 1,66 milliard de dollars, le numéro un mondial des microprocesseurs Intel a plus que doublé son résultat net par rapport à l’année dernière.
Après les étendards de la Net économie le pionnier des enchères en ligne eBay et le portail Yahoo!, une nouvelle vague de sociétés internet ont également annoncé de bons résultats nets. Parmi eux, on trouve le libraire Amazon, les voyagistes PriceLine et Travelvelocity. Déjà à la fin de l’année 2002, des entreprises e-commerce 100% internet affichaient de très bon résultats. La période des fêtes de fin d’année s’est traduite par des résultats très satisfaisants. Tous les sites marchands américains et européens ont bénéficié d'une nette hausse du nombre de leurs clients pendant cette période, avec souvent un doublement de leur chiffre d'affaires.
Retour à l’économie traditionnelle
La bonne tenue des marchés tient d’abord à des raisons structurelles comme l’explique François Denieul, spécialiste de l’économie et des technologies intelligentes et consultant international: «Le nombre des internautes augmente régulièrement. Les cybermarchands gagnent en expérience, le réseau est devenu un canal de distribution à part entière avec des paiements davantage sécurisés».
D’autres facteurs d’ordre conjoncturel expliquent également cette embellie des marchés. Selon François Denieul, «l’éclatement de la bulle spéculative au printemps 2000 a fait le tri entre les valeurs sûres et les valeurs plus fragiles. Le marché a sanctionné positivement les valeurs de croissance solidement fondées des valeurs de croissance abusives. Seuls les géants comme Amazon, e-Bay ou Yahoo! ont pu s’accrocher en attendant que les bénéfices se matérialisent. Résultat : un nombre de compétiteurs beaucoup plus restreint pour un marché plus important».
Une autre facette de cette réalité, c’est que paradoxalement, cette embellie de la Net économie s’est réalisée grâce à un retour à l'économie traditionnelle. Depuis 2001, pour diversifier ses sources de revenus et moins dépendre des investissements publicitaires, le portail américain Yahoo comme d’autres sociétés 100% Internet ont abandonné le tout-gratuit et transformé certaines de leurs activités en services payants: serveurs intranet, hébergement de sites, messagerie haut débit, édition de logiciels et offres de commerce électronique pour le grand public.
par Myriam Berber
Article publié le 19/10/2003
