Irak
Les attentats forcent Washington à revoir sa stratégie
Au moins quinze carabiniers italiens ont été tués mercredi dans un attentat à Nassiriyah. Paul Bremer, l’administrateur civil américain, a de son côté été convoqué impromptu à Washington pour réexaminer la stratégie amérciaine en Irak avec le président Bush.
C'est la première fois que les soldats italiens sont pris pour cible en Irak. L'Italie, qui dès le départ a soutenu les États-Unis dans leur guerre contre l'Irak, compte près de trois mille militaires déployés dans le sud du pays, région placée sous commandement britannique. L'attentat au camion piégé s'est produit en début de matinée sur une base à Nassiriyah. Neuf des victimes italiennes appartiennent au corps des carabiniers, c'est-à-dire la gendarmerie italienne et trois à l'armée de terre.
A la suite de cet attentat, Rome a tenu à affirmer sa détermination à poursuivre sa mission en Irak au moment où le président Carlo Ciampi s'apprête à entamer une visite à Washington. En dépit de l'attentat, le Portugal a lui aussi décidé de maintenir l'envoi d'un contingent de gendarmes à Nassiriyah.
Toutefois, la multiplication des attentats contre les forces et représentations étrangères en Irak n'est pas pour encourager l'envoi de nouvelles troupes, alors que le président Bush venait de renouveler son appel en faveur d'une plus large participation internationale en irak.
Accélération du transfert de pouvoir aux Irakiens
Face aux revers et pertes humaines subis quotidiennement en Irak, Washington ne pouvait que finir par s'interroger sur sa politique irakienne. Aujourd'hui, plusieurs scénarii semblent envisagés dans l'espoir de stabiliser la situation en Irak, d'autant plus que l'élection présidentielle américaine de novembre 2004 approche à grands pas.
Du coup, Washington serait plus enclin à accélérer le transfert du pouvoir aux Irakiens. Selon la presse américaine, parmi les options en discussion à la Maison Blanche, figure la nomination d'un président irakien intérimaire et la mise en place d'une constitution provisoire. Jusque là, les Américains insistaient sur l'élaboration d'une constitution définitive et sa ratification par référendum avant d'envisager tout retour de souveraineté aux Irakiens. A l'étude également, le renforcement des forces de sécurité irakiennes afin d'alléger la présence américaine sur place.
Toutefois, si le Conseil intérimaire de gouvernement (CIG), et Paul Bremer lui-même sont la cible de critiques de la part de l'administration Bush, officiellement les responsables américains affirment qu'il n'est pas question, du moins pour l'heure, d'abandonner le CIG ou de limoger Paul Bremer.
A la suite de cet attentat, Rome a tenu à affirmer sa détermination à poursuivre sa mission en Irak au moment où le président Carlo Ciampi s'apprête à entamer une visite à Washington. En dépit de l'attentat, le Portugal a lui aussi décidé de maintenir l'envoi d'un contingent de gendarmes à Nassiriyah.
Toutefois, la multiplication des attentats contre les forces et représentations étrangères en Irak n'est pas pour encourager l'envoi de nouvelles troupes, alors que le président Bush venait de renouveler son appel en faveur d'une plus large participation internationale en irak.
Accélération du transfert de pouvoir aux Irakiens
Face aux revers et pertes humaines subis quotidiennement en Irak, Washington ne pouvait que finir par s'interroger sur sa politique irakienne. Aujourd'hui, plusieurs scénarii semblent envisagés dans l'espoir de stabiliser la situation en Irak, d'autant plus que l'élection présidentielle américaine de novembre 2004 approche à grands pas.
Du coup, Washington serait plus enclin à accélérer le transfert du pouvoir aux Irakiens. Selon la presse américaine, parmi les options en discussion à la Maison Blanche, figure la nomination d'un président irakien intérimaire et la mise en place d'une constitution provisoire. Jusque là, les Américains insistaient sur l'élaboration d'une constitution définitive et sa ratification par référendum avant d'envisager tout retour de souveraineté aux Irakiens. A l'étude également, le renforcement des forces de sécurité irakiennes afin d'alléger la présence américaine sur place.
Toutefois, si le Conseil intérimaire de gouvernement (CIG), et Paul Bremer lui-même sont la cible de critiques de la part de l'administration Bush, officiellement les responsables américains affirment qu'il n'est pas question, du moins pour l'heure, d'abandonner le CIG ou de limoger Paul Bremer.
par Maya Siblini
Article publié le 12/11/2003