Côte d''Ivoire
Rencontre Gbagbo-Villepin à Libreville
Le président Gbagbo et le chef de la diplomatie française Dominique de Villepin se sont rencontrés à Libreville au Gabon pour tenter de trouver une solution à la crise en Côte d’Ivoire. C'était la première rencontre officielle entre les deux hommes depuis le Sommet de Kléber, à Paris en janvier dernier, qui avait suivi l’accord de réconciliation nationale de Marcoussis. Après deux heures de tête-à-tête et à huis clos, ils n’ont rien laissé filtrer de leur entretien.
De notre correspondant à Libreville
Ils ont choisi de ne rien dire. Il était onze heures vendredi soir à Libreville et après deux heures d’entretien à huis clos, à la présidence gabonaise, Laurent Gbagbo et Dominique de Villepin se sont présentés à la presse et sont restés muets, arborant seulement un léger sourire de chaque côté du président Omar Bongo. C’est lui qui a pris la parole, mais pour entretenir le suspens : «Cette rencontre de Libreville augure de beaucoup de choses dans le sens d’un renforcement de ce qui a été fait en Côte d’Ivoire», a-t-il dit, en ajoutant «ce que nous avons fait ce soir démontre, s’il en était besoin, la volonté de Laurent Gbagbo de conduire son pays sous de bons auspices. Attendons qu’il rentre dans son pays et qu’il s’adresse à son peuple».
Jean Ping, ministre gabonais des Affaires étrangères a ensuite lu un bref communiqué où ont été salués les efforts constants de la CEDEAO ( Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) et la mobilisation de tous au service de la Côte d’Ivoire. De fait, la médiation du président Bongo s’ajoute désormais à l’activité déployée par l’Afrique de l’Ouest, alors qu’il est question d’une plus grande implication de l’ONU dans cette crise.
A Laurent Gbagbo de dévoiler le vrai sens de cette rencontre de Libreville : simples retrouvailles ou vraie relance du processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.
A écouter également :
Le président gabonais Omar Bongo, 22/11/2003, 55"
Ils ont choisi de ne rien dire. Il était onze heures vendredi soir à Libreville et après deux heures d’entretien à huis clos, à la présidence gabonaise, Laurent Gbagbo et Dominique de Villepin se sont présentés à la presse et sont restés muets, arborant seulement un léger sourire de chaque côté du président Omar Bongo. C’est lui qui a pris la parole, mais pour entretenir le suspens : «Cette rencontre de Libreville augure de beaucoup de choses dans le sens d’un renforcement de ce qui a été fait en Côte d’Ivoire», a-t-il dit, en ajoutant «ce que nous avons fait ce soir démontre, s’il en était besoin, la volonté de Laurent Gbagbo de conduire son pays sous de bons auspices. Attendons qu’il rentre dans son pays et qu’il s’adresse à son peuple».
Jean Ping, ministre gabonais des Affaires étrangères a ensuite lu un bref communiqué où ont été salués les efforts constants de la CEDEAO ( Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) et la mobilisation de tous au service de la Côte d’Ivoire. De fait, la médiation du président Bongo s’ajoute désormais à l’activité déployée par l’Afrique de l’Ouest, alors qu’il est question d’une plus grande implication de l’ONU dans cette crise.
A Laurent Gbagbo de dévoiler le vrai sens de cette rencontre de Libreville : simples retrouvailles ou vraie relance du processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.
A écouter également :
Le président gabonais Omar Bongo, 22/11/2003, 55"
par Bernard Nageotte
Article publié le 22/11/2003