Irak
George Bush à Bagdad
Le président américain a effectué une brève visite-surprise dans la capitale irakienne où il est allé soutenir le moral de ses soldats et partager avec eux la traditionnelle dinde du «Thanksgiving Day».
George W.Bush n'a pas peur. C'est le message essentiel de cette visite surprise. Air Force One s'est posé à 17h31 sur la piste de l'aéroport de Bagdad. Il faisait nuit, et le président américain est resté sur la base de l'aéroport où il a rencontré les commandants des opérations en Irak en ce jour de fête pour les Américains, Thanksgiving. Il est resté deux heures et demi avant de repartir vers les Etats Unis. Dans un discours aux troupes, le président à répété que l'armée américaine ne partirait pas avant que le travail soit fait ! «Nous n'avons pas défait un dictateur cruel et libéré 25 millions de personnes pour nous retirer devant une bande de voyous et d'assassins».
Secret bien gardé
Il y a encore quelques jours, un avion était touché par un missile sol-air en quittant Bagdad. C'est pour cela que cette visite-éclair était totalement secrète. Six cents soldats de la 82ème division aéroportée s'apprêtaient à écouter l'administrateur Paul Bremer qui leur a dit qu'il laissait la parole à un personnage plus important. Vêtu d'un blouson militaire, George Bush est alors entré par une porte latérale, en plaisantant : «je cherchais un repas chaud !». Le président américain, de plus en plus critiqué chez lui sur la conduite des opérations en Irak, est venu remonter le moral des soldats. Mais c'est avant tout un geste destiné à l'opinion publique américaine.
Secret bien gardé
Il y a encore quelques jours, un avion était touché par un missile sol-air en quittant Bagdad. C'est pour cela que cette visite-éclair était totalement secrète. Six cents soldats de la 82ème division aéroportée s'apprêtaient à écouter l'administrateur Paul Bremer qui leur a dit qu'il laissait la parole à un personnage plus important. Vêtu d'un blouson militaire, George Bush est alors entré par une porte latérale, en plaisantant : «je cherchais un repas chaud !». Le président américain, de plus en plus critiqué chez lui sur la conduite des opérations en Irak, est venu remonter le moral des soldats. Mais c'est avant tout un geste destiné à l'opinion publique américaine.
par Lucas Menget
Article publié le 28/11/2003
