France
L’Union européenne en débat à l’Assemblée
Le vote sur le projet de loi autorisant la ratification du traité d’élargissement de l’Union européenne à 10 nouveau pays membres a été reporté à mercredi. Ce vote était initialement programmé pour mardi soir. Le débat en cours à l’Assemblée nationale devrait s’achever très tard dans la nuit. Il concerne moins l’élargissement que le projet de future constitution.
L'opinion est partagée. Le vrai débat sur l'Europe ce n'est pas tellement celui de l'élargissement, mais bien plutôt celui de l'organisation des pouvoirs qui prendra réellement corps avec le projet de constitution sur lequel travaille la conférence intergouvernementale. Droite et gauche en conviennent. Quand le texte aura sa forme définitive, alors les vrais divergences seront proclamées et défendues. En attendant, les députés ratifieront l'élargissement, mais ils ont décidé d'anticiper et d'aborder cette fameuse question de la future Constitution immédiatement.
«Une bonne crise vaudrait mieux qu'un mauvais accord»
Ceux qui voteront «pour» et ceux qui s'abstiendront affirmeront ainsi que s'ils sont favorables à l'élargissement, s'ils considèrent que c'est un devoir historique, néanmoins ils restent attentifs à la façon dont cette Europe des 25 sera gouvernée. C'est vrai pour les communistes et les socialistes qui s'abstiendront. C'est vrai également pour une partie de La droite qui soutient le texte de Valéry Giscard d'Estaing. L'UMP Hervé de Charette, rapporteur sur l'élargissement au sein de la commission des Affaires étrangères par exemple, a en effet indiqué que le texte de Valéry Giscard d'Estaing ne devra pas être défiguré sous peine d'être rejeté. «Une bonne crise vaudrait mieux qu'un mauvais accord», selon Hervé de Charette. Une affirmation partagée par de nombreux élus.
«Une bonne crise vaudrait mieux qu'un mauvais accord»
Ceux qui voteront «pour» et ceux qui s'abstiendront affirmeront ainsi que s'ils sont favorables à l'élargissement, s'ils considèrent que c'est un devoir historique, néanmoins ils restent attentifs à la façon dont cette Europe des 25 sera gouvernée. C'est vrai pour les communistes et les socialistes qui s'abstiendront. C'est vrai également pour une partie de La droite qui soutient le texte de Valéry Giscard d'Estaing. L'UMP Hervé de Charette, rapporteur sur l'élargissement au sein de la commission des Affaires étrangères par exemple, a en effet indiqué que le texte de Valéry Giscard d'Estaing ne devra pas être défiguré sous peine d'être rejeté. «Une bonne crise vaudrait mieux qu'un mauvais accord», selon Hervé de Charette. Une affirmation partagée par de nombreux élus.
par Patrice Biancone
Article publié le 25/11/2003
