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Electronique grand public

Enregistreurs de DVD et écrans plats se généralisent

Pour goûter aux joies du cinéma à la maison, deux nouveaux produits font beaucoup parler d’eux, le téléviseur à écran plat et le lecteur DVD enregistreur.
Un gros tiers des foyers français ignorent encore que l’on peut enregistrer sur DVD à partir d’un enregistreur de salon, si l’on en croit une enquête Ipsos réalisée à la demande de Panasonic. Et pourtant, près d’un Français sur deux possède déjà un lecteur de DVD (45% exactement), sans compter les équipements dotés d’une fonction de lecture DVD (type console de jeu et lecteur de CD-Rom). De quoi aiguiser les appétits. Et les constructeurs électroniques et informatiques d’accourir pour lancer une gamme grand public de DVDscopes.

D’une manière générale, toutes les offres se valent et chaque constructeur se fait fort de copier les matériels concurrents. Philips fut le premier à lancer un lecteur DVD enregistreur en Europe. Le constructeur néerlandais a lancé en novembre 2003 une gamme d’enregistreurs DVD à disque dur basés sur les formats DVD+RW et DVD-RW. Peu après, Panasonic a annoncé le lancement de deux modèles grand public basés sur le format DVD-Ram. Tout est donc fini pour nos vielles bonnes cassettes VHS. Les consommateurs sont-ils prêts à migrer des traditionnels magnétoscopes VHS vers les DVDscopes ? Si le prix n’est plus prohibitif, une furieuse bataille se déroule toujours du côté des formats.

La gamme actuelle des platines enregistreuses de salon est divisée en trois technologies. Le format DVD-Ram -standard essentiellement utilisé au Japon (72%) et aux Etats-Unis (63%)- est soutenu par Panasonic, Hitachi, Matsushita et Toshiba, le format DVD+RW -standard utilisé en Europe (69%)- par Sony, Hewlett-Packard et Philips et le format DVD-RW par Pioneer. Une guerre qui ne devrait pas durer trop longtemps dans la mesure où l’industrie du divertissement –et notamment Hollywood- ne soutiendra pas plusieurs standards différents. La tendance du futur sera aux appareils dits universels, c’est-à-dire compatibles avec tous les formats DVD.

le direct en différé

De l’avis des spécialistes, les platines enregistreuses d’aujourd’hui sont des appareils plutôt révolutionnaires qui permettent d’enregistrer sur un disque dur, ce qui permet de stocker de 60 à 120 heures de programmes. Très performant, le dernier Panasonic qui enregistre sur des disques DVD-Ram, garantit jusqu’à 100 000 enregistrements (contre 10 000 enregistrements pour les autres formats réinscriptibles). La fonction TimeShifting, le direct en différé, autorise la lecture de DVD pendant l’enregistrement sur disque dur et permet de graver des vidéos. Autres atouts: le montage rapide et la possibilité de stocker et copier des photos, des données numériques.

Dans la même gamme de prix et disposant des mêmes fonctions avancées que le Panasonic, le Pioneer et le Sony utilisent des disques aux formats réinscriptibles DVD+RW et DVD-RW. Comme pour le Panasonic, ils autorisent la lecture/l’enregistrement simultané et permettent de graver des vidéos sur un disque DVD vierge. L’échelle des prix reste encore très large, puisque l’on trouve en vente des appareils allant de 700 euros à 1300 euros. A des prix plus abordables (en dessous de la barre des 500 euros), on trouve de nombreux modèles de platines qui offrent une qualité d’enregistrement impeccable, mais qui n’offrent pas la possibilité de graver des vidéos sur DVD.

Reste que pour profiter pleinement des DVD vidéo, il faut des télévisions qui repoussent les limites avec des écrans plus grands. Ceci explique pour partie le succès de téléviseurs à écran plat. Ceci n’est toutefois pas la seule raison. Leur boum actuel est aussi peut-être à chercher du côté de leur baisse de prix. Les premiers modèles d’écran à cristaux liquides –les fameux LCD- tournent autour de 1500 euros et des écrans à plasma à moins de 5000 euros ne sont désormais plus une rareté. Et si malgré leur prix élevé, les écrans à plasma ont décollé, ils sont désormais concurrencés par les LCD. Moins encombrants, moins gourmands en énergie et disponibles dans toutes les tailles sans surcoût, les écrans LCD ont déjà conquis le monde informatique. La télévision va-t-elle succomber à cette vague ? Les fêtes de fin d’année devraient annoncer la tendance.



par Myriam  Berber

Article publié le 07/12/2003