Reconstruction de l''Irak
Halliburton surfacturait l’essence
Halliburton a t-elle vendu trop cher de l'essence à l'Irak ? Selon un audit réalisé par le Pentagone, la société américaine de service pétroliers, dirigée jusqu'en 2000 par Dick Cheney, l'actuel vice président américain aurait surfacturé du carburant pour un montant de 61 millions de dollars.
L'Irak ne produit pas toute l'essence qu'il consomme. Chaque jour des centaines de camions citernes en provenance, principalement du Koweït, entrent dans le pays.
Ils approvisionnent les stations services irakiennes mais aussi l'armée américaine.
C'est parce que les troupes paierait trop cher cette essence que l'affaire fait du bruit.
Selon l'agence d'audit des contrats de défense au Pentagone, KBR, une filiale d'Halliburton, aurait gonflé ses prix. Le groupe rejette ces accusations en affirmant que sa société a respecté à la lettre ses engagements.
Le quart des bénéfices d’Halliburton
Le problème, expliquent certains parlementaires démocrates, c'est que ces contrats ont été obtenus sans appels d'offres. Un responsable de la défense américaine pense, quant à lui que KBR n'aurait pas bénéficié de cette surfacturation. Elle serait le fait d'intermédiaires koweïtiens qui auraient essayé de s'enrichir à bon compte.
Mais l'audit du Pentagone va plus loin. Il accuse Halliburton d'autres irrégularités notamment sur un contrat de plusieurs milliards de dollars pour le soutien logistique de l'armée américaine au Moyen-Orient.
Pour Halliburton, l'Irak est un marché important. Tellement important que, rien qu'au troisième trimestre 2003, ces contrats irakiens ont représentés près d'un quart de ses bénéfices.
Ils approvisionnent les stations services irakiennes mais aussi l'armée américaine.
C'est parce que les troupes paierait trop cher cette essence que l'affaire fait du bruit.
Selon l'agence d'audit des contrats de défense au Pentagone, KBR, une filiale d'Halliburton, aurait gonflé ses prix. Le groupe rejette ces accusations en affirmant que sa société a respecté à la lettre ses engagements.
Le quart des bénéfices d’Halliburton
Le problème, expliquent certains parlementaires démocrates, c'est que ces contrats ont été obtenus sans appels d'offres. Un responsable de la défense américaine pense, quant à lui que KBR n'aurait pas bénéficié de cette surfacturation. Elle serait le fait d'intermédiaires koweïtiens qui auraient essayé de s'enrichir à bon compte.
Mais l'audit du Pentagone va plus loin. Il accuse Halliburton d'autres irrégularités notamment sur un contrat de plusieurs milliards de dollars pour le soutien logistique de l'armée américaine au Moyen-Orient.
Pour Halliburton, l'Irak est un marché important. Tellement important que, rien qu'au troisième trimestre 2003, ces contrats irakiens ont représentés près d'un quart de ses bénéfices.
par Nicolas Vescovacci
Article publié le 12/12/2003