Pakistan
Musharraf échappe à un nouvel attentat
Le président pakistanais Pervez Musharraf a échappé jeudi matin à une tentative d'assassinat, la deuxième en moins de quinze jours. L’explosion a fait quatorze morts et une cinquantaine de blessés. Un attentat qui prouve la fragilité de la situation politique du leader pakistanais.
Pervez Musharraf a vraiment échappé de très peu à cet attentat puisque le dernier véhicule de son convoi a été endommagé par l'explosion. Une explosion apparemment provoquée par une voiture piégée. La police pakistanaise évoque déjà la possibilité d'un attentat-suicide.
Ce que l'on sait avec certitude, c'est que l'attaque a eu lieu à proximité du site du précédent attentat contre Pervez Musharraf le 14 décembre dernier, dans la ville de Rawalpindi, située à une vingtaine de kilomètres de la capitale Islamabad. Une ville pourtant très surveillée puisqu'elle abrite le quartier général des forces armées.
Critiques croissantes
Ce nouvel attentat témoigne en tout cas de la fragilité politique du président pakistanais, arrivé au pouvoir suite à un coup d'État. Mercredi, le chef de l’État avait annoncé sans gaieté de cœur qu'il quitterait la tête de l'armée dans un an, et cela après un accord serré avec le MMA, la coalition de partis islamistes représentés au Parlement.
Pervez Musharraf fait l'objet de critiques croissantes au Pakistan où on lui reproche de concentrer tous les pouvoirs dans ses mains. Son engagement –certes, plus ou moins contraint et forcé– aux côtés des États-Unis après les attentats du onze septembre lui vaut aussi la haine féroce de tous les mouvements fondamentalistes, nombreux et actifs au Pakistan.
Ce que l'on sait avec certitude, c'est que l'attaque a eu lieu à proximité du site du précédent attentat contre Pervez Musharraf le 14 décembre dernier, dans la ville de Rawalpindi, située à une vingtaine de kilomètres de la capitale Islamabad. Une ville pourtant très surveillée puisqu'elle abrite le quartier général des forces armées.
Critiques croissantes
Ce nouvel attentat témoigne en tout cas de la fragilité politique du président pakistanais, arrivé au pouvoir suite à un coup d'État. Mercredi, le chef de l’État avait annoncé sans gaieté de cœur qu'il quitterait la tête de l'armée dans un an, et cela après un accord serré avec le MMA, la coalition de partis islamistes représentés au Parlement.
Pervez Musharraf fait l'objet de critiques croissantes au Pakistan où on lui reproche de concentrer tous les pouvoirs dans ses mains. Son engagement –certes, plus ou moins contraint et forcé– aux côtés des États-Unis après les attentats du onze septembre lui vaut aussi la haine féroce de tous les mouvements fondamentalistes, nombreux et actifs au Pakistan.
par Jean Piel
Article publié le 26/12/2003