Etats-Unis
Premier revers pour Schwarzenegger
Le Congrès de Californie vient de rejeter le plan du nouveau gouverneur pour redresser les finances de l’État, fortement endetté.
Ce premier test pour le tout nouveau gouverneur républicain de Californie s'est soldé par un échec. Arnold Schwarzenegger, investi il y a quinze jours à peine, voulait s'attaquer au déficit abyssal de l'État pourtant réputé le plus riche des États-Unis, sans augmenter les impôts comme il s'y était engagé.
Pour ce faire, il proposait d’appliquer un remède de cheval: un nouvel emprunt de 15 milliards de dollars, remboursable sur 30 ans, auquel devaient s'ajouter des coupes claires dans les budgets des services sociaux, de l'éducation et de la santé, pour réaliser en tout une économie de quelque 4 millions de dollars.
L’échéance de juin
L'ancien acteur prévoyait de soumettre son plan à référendum en mars, mais il lui fallait d'abord obtenir l'aval du congrès californien, ce qui vient de lui être refusé. Tant la chambre des représentants que le sénat de l'État sont dominés par les démocrates, qui renâclaient à tailler dans des dépenses publiques prévues pour les plus pauvres, et qui d'autre part mettaient en doute le besoin de s'endetter davantage pour redresser des finances déjà très éprouvées.
Ce revers laisse en tout cas intact le grave problème auquel va très vite se trouver confrontée la Californie: régler 14 milliards de dette en juin, date-limite des remboursements prévus, sans mettre l'État en faillite.
Dans l'immédiat, Arnold Schwarzenegger va devoir faire des prodiges pour présenter son budget en janvier; il risque fort de devoir laisser le trou se creuser davantage.
Pour ce faire, il proposait d’appliquer un remède de cheval: un nouvel emprunt de 15 milliards de dollars, remboursable sur 30 ans, auquel devaient s'ajouter des coupes claires dans les budgets des services sociaux, de l'éducation et de la santé, pour réaliser en tout une économie de quelque 4 millions de dollars.
L’échéance de juin
L'ancien acteur prévoyait de soumettre son plan à référendum en mars, mais il lui fallait d'abord obtenir l'aval du congrès californien, ce qui vient de lui être refusé. Tant la chambre des représentants que le sénat de l'État sont dominés par les démocrates, qui renâclaient à tailler dans des dépenses publiques prévues pour les plus pauvres, et qui d'autre part mettaient en doute le besoin de s'endetter davantage pour redresser des finances déjà très éprouvées.
Ce revers laisse en tout cas intact le grave problème auquel va très vite se trouver confrontée la Californie: régler 14 milliards de dette en juin, date-limite des remboursements prévus, sans mettre l'État en faillite.
Dans l'immédiat, Arnold Schwarzenegger va devoir faire des prodiges pour présenter son budget en janvier; il risque fort de devoir laisser le trou se creuser davantage.
par Michèle Gayral
Article publié le 07/12/2003
