Epidémie
Un cas suspect de SRAS en Chine
Un homme présentant les symptômes de la pneumopathie atypique a été hospitalisé dans la province de Guangdong. Si la maladie est confirmée, ce serait le premier cas de SRAS enregistré en Chine depuis des mois. Le syndrome respiratoire aigu sévère avait fait son apparition il y a un peu plus d’un an dans ce pays et dans cette même province de Guangdong. L'épidémie avait fait près de 800 morts. La Chine a elle seule a déjà eu à déplorer près de 350 décès et 5 300 cas avérés.
Le patient suspect est un homme âgé de 32 ans qui travaille comme free-lance pour une chaîne de télévision locale et habite à Panyu. Il a commencé à avoir des maux de tête et de la fièvre dans la soirée du 16 décembre. Hospitalisé quatre jours plus tard, le malade a été transféré le 24 dans la zone d’isolation d’un hôpital de Canton. Huit autres personnes avec qui il a été en contact ont également été hospitalisées.
Selon la procédure en vigueur pour éviter la propagation de fausses nouvelles, seul le ministère de la Santé est habilité à confirmer un cas de pneumopathie atypique, les autorités locales pouvant seulement rendre publics les cas suspects. Depuis samedi matin, c’est chose faite. La Chine a en effet rapporté le cas à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon les autorités sanitaires chinoises, «aucun contact du malade avec un cas similaire ou avec des animaux sauvages n’a pour l’instant été établi». Certains animaux sauvages dégustés par les Cantonais, comme la civette, ont été des vecteurs de la maladie au printemps dernier.
L’OMS préoccupée
L'organisation mondiale de la santé se dit préoccupée mais joue tout de même la carte de la prudence. L'OMS estime en effet que le cas suspect de SRAS qui a été détecté en Chine doit être vérifié dans un laboratoire international en dehors du territoire chinois. Les résultats des premiers test sont en effet confus, souligne l’organisation. «Certains sont positifs, d'autres négatifs», a ainsi souligné un porte-parole de l’organisation, Dick Thompson. Selon lui, L’OMS devrait dépêcher un expert sur place la semaine prochaine.
Les spécialistes du SRAS s'attendaient à ce que le virus ressurgisse à la faveur de l'hiver. L'organisation mondiale de la santé se veut toutefois rassurante car selon elle un cas isolé ne traduit pas forcément un début d'épidémie. Dick Thompson a ainsi estimé que personne ne sait vraiment si un développement de la maladie à grande échelle était à craindre. Même si, a-t-il ajouté, «il y a quelques raisons de le penser».
Selon la procédure en vigueur pour éviter la propagation de fausses nouvelles, seul le ministère de la Santé est habilité à confirmer un cas de pneumopathie atypique, les autorités locales pouvant seulement rendre publics les cas suspects. Depuis samedi matin, c’est chose faite. La Chine a en effet rapporté le cas à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon les autorités sanitaires chinoises, «aucun contact du malade avec un cas similaire ou avec des animaux sauvages n’a pour l’instant été établi». Certains animaux sauvages dégustés par les Cantonais, comme la civette, ont été des vecteurs de la maladie au printemps dernier.
L’OMS préoccupée
L'organisation mondiale de la santé se dit préoccupée mais joue tout de même la carte de la prudence. L'OMS estime en effet que le cas suspect de SRAS qui a été détecté en Chine doit être vérifié dans un laboratoire international en dehors du territoire chinois. Les résultats des premiers test sont en effet confus, souligne l’organisation. «Certains sont positifs, d'autres négatifs», a ainsi souligné un porte-parole de l’organisation, Dick Thompson. Selon lui, L’OMS devrait dépêcher un expert sur place la semaine prochaine.
Les spécialistes du SRAS s'attendaient à ce que le virus ressurgisse à la faveur de l'hiver. L'organisation mondiale de la santé se veut toutefois rassurante car selon elle un cas isolé ne traduit pas forcément un début d'épidémie. Dick Thompson a ainsi estimé que personne ne sait vraiment si un développement de la maladie à grande échelle était à craindre. Même si, a-t-il ajouté, «il y a quelques raisons de le penser».
par Frédérique Misslin
Article publié le 27/12/2003