France
Giscard devient immortel
L’ancien président Giscard d'Estaing a été élu à l'Académie française dès le premier tour. Il a obtenu 19 voix sur 34. Il devient le sixième chef d'État à siéger sous la coupole.
Un président succède à un président. C'est dans le fauteuil de Léopold Sédar Senghor que Valéry Giscard d'Estaing s'assiéra bientôt.
Mais si les deux hommes ont en commun d'avoir occupé un temps les plus hautes fonctions de l'État, leur carrière littéraire diverge quelque peu. Contrairement à son prédécesseur sénégalais, Valéry Giscard d’Estaing n'a guère publié, sinon des essais politiques et ses Mémoires en deux volumes. Un seul roman, Le passage, qui, à l'époque, en 1994, avait suscité moins d'enthousiasme que de gloussements.
Modernité
Mais tout au long de sa longue histoire, l’Académie s'est toujours montrée ouvertes aux diverses compétences. Et c'est probablement à ce titre qu'elle accueille celui qui à 48 ans fut le plus jeune président de la France. Et qui, au cours de son septennat entre 1974 et 1981, fit entrer la France dans la modernité.
Si l'on excepte son goût pour l'accordéon, c'est la loi Veil sur l'avortement, la majorité à 18 ans et la sécurité sociale pour tous. Abattu par sa défaite en 1981, il se retire sur ses terres auvergnates. Et c'est l'Europe qui le remet en selle.
L'immortalisera-telle à son tour en adoptant son projet de constitution européenne. Le grand chelem n'est pas encore gagné...
Mais si les deux hommes ont en commun d'avoir occupé un temps les plus hautes fonctions de l'État, leur carrière littéraire diverge quelque peu. Contrairement à son prédécesseur sénégalais, Valéry Giscard d’Estaing n'a guère publié, sinon des essais politiques et ses Mémoires en deux volumes. Un seul roman, Le passage, qui, à l'époque, en 1994, avait suscité moins d'enthousiasme que de gloussements.
Modernité
Mais tout au long de sa longue histoire, l’Académie s'est toujours montrée ouvertes aux diverses compétences. Et c'est probablement à ce titre qu'elle accueille celui qui à 48 ans fut le plus jeune président de la France. Et qui, au cours de son septennat entre 1974 et 1981, fit entrer la France dans la modernité.
Si l'on excepte son goût pour l'accordéon, c'est la loi Veil sur l'avortement, la majorité à 18 ans et la sécurité sociale pour tous. Abattu par sa défaite en 1981, il se retire sur ses terres auvergnates. Et c'est l'Europe qui le remet en selle.
L'immortalisera-telle à son tour en adoptant son projet de constitution européenne. Le grand chelem n'est pas encore gagné...
par Elisabeth Bouvet
Article publié le 12/12/2003