Terrorisme
L’affaire du vol AF-68 : la piste afghane
De nouveaux éléments ont été révélés concernant l’enquête sur la menace terroriste qui avait abouti à l’annulation des vols Air France à destination de Los Angeles, à Noël. Les polices européennes sont à la recherche de l’Afghan qui n’a pas embarqué sur le vol 68 d’Air France, le 24 décembre. Selon la chaîne de télévision américaine ABC News, il serait détenteur d’un passeport français.
L’enquête n’est pas close et la menace n’est pas définitivement écartée comme en témoigne les recherches toujours en cours de la police française, à la demande des autorités américaines. En tout cas, l’alerte lancée à la veille de Noël par Washington et l’annulation immédiate des vols Air France à destination de Los Angeles retrouve aujourd’hui toute sa crédibilité après avoir été dénoncée comme l’expression d’une paranoïa américaine, néanmoins respectable au titre du principe de précaution. Le FBI a d’ailleurs reconnu des erreurs dans les signalements fournis aux services français. Après n’avoir rien donné, l’enquête effectuée sur les passagers manquant à l’appel s’est finalement resserrée sur un Afghan dont les autorités françaises admettent aujourd’hui qu’elles le recherchent.
Cet homme s’appelle Abdou Haï ou Abdoulaye. Il est soupçonné d’entretenir des liens avec al-Qaïda et fiché comme terroriste aux Etats-Unis, mais pas en France. Selon les informations publiées mardi soir par la chaîne de télévision américaine ABC News, qui n’a pas révélé son nom, il compte parmi les quelques passagers qui ne se sont pas présentés à l’embarquement du vol 68 d’Air France, le 24 décembre. ABC News affirme qu’il est porteur d’un passeport français et qu’il était susceptible de transporter un engin explosif de petite taille susceptible de déjouer les systèmes de détection.
Son signalement a été diffusé auprès de toutes les polices européennes et aux services de sécurité de l’aéroport londonien de Heathrow où le vol 223 de la British Airways, à destination de Washington, a été annulé deux fois au cours de ces derniers jours et retardé à plusieurs reprise la semaine dernière.
Confirmations françaises
Les informations américaines sont partiellement confirmées de sources officielles françaises notamment par le ministre de la Justice, Dominique Perben, bien que celui-ci, tout comme son collègue de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, reste prudent sur la question de la détention d’un passeport français par le suspect. «Sur cette question, j’ai besoin d’avoir encore quelques contacts pour être assuré que l’information soit bonne (…). Je préfère parler de ces questions-là quand toutes les informations auront pu être vérifiées», a déclaré mercredi M. Sarkozy. Mais les deux hommes, ainsi que le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé, ont bien révélé des recherches en cours.
De son côté, l’enquête du service français spécialisé dans le renseignement et la lutte antiterroriste, la Direction de la surveillance du territoire (DST), n’a pas permis, jusqu’ici, de confirmer l’existence d’un projet d’attentat.
Cet homme s’appelle Abdou Haï ou Abdoulaye. Il est soupçonné d’entretenir des liens avec al-Qaïda et fiché comme terroriste aux Etats-Unis, mais pas en France. Selon les informations publiées mardi soir par la chaîne de télévision américaine ABC News, qui n’a pas révélé son nom, il compte parmi les quelques passagers qui ne se sont pas présentés à l’embarquement du vol 68 d’Air France, le 24 décembre. ABC News affirme qu’il est porteur d’un passeport français et qu’il était susceptible de transporter un engin explosif de petite taille susceptible de déjouer les systèmes de détection.
Son signalement a été diffusé auprès de toutes les polices européennes et aux services de sécurité de l’aéroport londonien de Heathrow où le vol 223 de la British Airways, à destination de Washington, a été annulé deux fois au cours de ces derniers jours et retardé à plusieurs reprise la semaine dernière.
Confirmations françaises
Les informations américaines sont partiellement confirmées de sources officielles françaises notamment par le ministre de la Justice, Dominique Perben, bien que celui-ci, tout comme son collègue de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, reste prudent sur la question de la détention d’un passeport français par le suspect. «Sur cette question, j’ai besoin d’avoir encore quelques contacts pour être assuré que l’information soit bonne (…). Je préfère parler de ces questions-là quand toutes les informations auront pu être vérifiées», a déclaré mercredi M. Sarkozy. Mais les deux hommes, ainsi que le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé, ont bien révélé des recherches en cours.
De son côté, l’enquête du service français spécialisé dans le renseignement et la lutte antiterroriste, la Direction de la surveillance du territoire (DST), n’a pas permis, jusqu’ici, de confirmer l’existence d’un projet d’attentat.
par Georges Abou
Article publié le 07/01/2004