Entreprises
Scandales financiers en série
Les scandales s'accumulent dans le monde des affaires. Après une année 2003 marquée par les dossiers Enron, Worldcom ou encore Vivendi, l'année 2004 débute en fanfare.
En seulement quelques jours, on a vu émerger plusieurs affaires, à commencer par le scandale Parmalat dont on mesure encore difficilement l'importance. Et déjà, il faut parler de cet autre scandale en Suisse, celui du leader mondial de l'interim Adecco.
Avec une constante dans toutes ces affaires qui touchent des sociétés industrielles ou commerciales: on mesure très vite la responsabilités des financiers, qui agissent dans l'ombre de ces grandes entreprises, et c'est là que le scandale prend toute sa dimension
«Il s'agit de la plus grande fraude de l'histoire», commentait la semaine dernière un responsable de la SEC, l'organisme de contrôle des marchés financiers américains, à propos de la faillite de Parmalat en Italie... Le même responsable a sans doute tenu le même discours, l'année dernière dans l'affaire Enron.
Dans les deux cas, ce qui préoccupe le gendarme de la bourse n'est pas tant ces faillites, que l'implications et les mensonges de toute une sphère financière, trop étroitement liée à ces entreprises défaillantes.
Dans l'affaire Parmalat, on s'interroge sur la facilité avec la quelle les plus grandes banques de la planète ont participé aux augmentations de capital ou aux émissions d'obligations. L'une des premières actions de la police italienne a été de perquisitionner au siège de la Bank of América, l'un des principaux partenaire financier de Parmalat. Même interrogation vis-à-vis de la société d'audit américaine Grant Thornton, chargé de certifier les comptes de Parmalat. L'un de ses dirigeants dort déjà en prison.
Manipulation boursière
Mensonge et manipulation. Parallèlement, on apprend que la très respectable banque d'affaire américaine Morgan Stanley a été condamné par le tribunal de commerce de Paris pour manipulation boursière au détriment de LVMH. On observe enfin l'effondrement boursier d'Adecco à la bourse de Zurich à la suite de rumeur de d'irrégularité comptables.
La liste s'allonge de jour en jour et dans tous les cas, c'est une certaine forme de complicité entre l'entreprise et leurs partenaires financiers qui est dénoncée. «Il faut limiter ces relations de faveurs», disait lundi le n°2 du gouvernement italien. Il est bien temps d'y penser...
Avec une constante dans toutes ces affaires qui touchent des sociétés industrielles ou commerciales: on mesure très vite la responsabilités des financiers, qui agissent dans l'ombre de ces grandes entreprises, et c'est là que le scandale prend toute sa dimension
«Il s'agit de la plus grande fraude de l'histoire», commentait la semaine dernière un responsable de la SEC, l'organisme de contrôle des marchés financiers américains, à propos de la faillite de Parmalat en Italie... Le même responsable a sans doute tenu le même discours, l'année dernière dans l'affaire Enron.
Dans les deux cas, ce qui préoccupe le gendarme de la bourse n'est pas tant ces faillites, que l'implications et les mensonges de toute une sphère financière, trop étroitement liée à ces entreprises défaillantes.
Dans l'affaire Parmalat, on s'interroge sur la facilité avec la quelle les plus grandes banques de la planète ont participé aux augmentations de capital ou aux émissions d'obligations. L'une des premières actions de la police italienne a été de perquisitionner au siège de la Bank of América, l'un des principaux partenaire financier de Parmalat. Même interrogation vis-à-vis de la société d'audit américaine Grant Thornton, chargé de certifier les comptes de Parmalat. L'un de ses dirigeants dort déjà en prison.
Manipulation boursière
Mensonge et manipulation. Parallèlement, on apprend que la très respectable banque d'affaire américaine Morgan Stanley a été condamné par le tribunal de commerce de Paris pour manipulation boursière au détriment de LVMH. On observe enfin l'effondrement boursier d'Adecco à la bourse de Zurich à la suite de rumeur de d'irrégularité comptables.
La liste s'allonge de jour en jour et dans tous les cas, c'est une certaine forme de complicité entre l'entreprise et leurs partenaires financiers qui est dénoncée. «Il faut limiter ces relations de faveurs», disait lundi le n°2 du gouvernement italien. Il est bien temps d'y penser...
par Marc Lebeaupin
Article publié le 14/01/2004