Congo démocratique
Deux cents disparus dans l’incendie d’un ferry
Le porte-parole de la mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc), Alexandre Essome, a annoncé le 31 janvier qu’un drame terrible avait eu lieu plusieurs jours auparavant sur le fleuve Congo. Une baleinière en provenance de Makoti Mpoko, un village du Congo voisin, et qui transportait cinq cents personnes à son bord, a pris feu le lundi 26 janvier. Trois cents un passagers, parmi lesquels trente enfants et cent femmes, ont pu être sauvés mais environ deux cents autres personnes qui se trouvaient sur le ferry sont encore portées disparues. Il semble que le feu se soit déclaré dans l’un des moteurs avant de se propager à l’ensemble du navire où il a tout détruit. Il a fallu attendre le 31 janvier pour que des vedettes et des hélicoptères se rendent sur place afin d’amener de l’eau et des médicaments aux rescapés avant de les rapatrier à Mbandaka.
Ce drame attire une nouvelle fois l’attention sur la vétusté de nombreux navires qui transportent des passagers en Afrique mais aussi sur les difficultés à porter secours aux victimes d’accidents de ce type dans des régions parfois très reculées, faute de moyens adaptés. Il ne s’agit pas, en effet, d’un accident isolé. D’autres naufrages ont aussi fait de nombreuses victimes ces dernières années dans la région. En novembre 2003, 112 personnes ont péri sur le lac Maindombe, à 400 kilomètres au nord-est de Kinshasa, à bord du Dieu merci. En mars de la même année, un autre naufrage a fait une centaine de victimes sur le lac Tanganyika. Et surtout, le 26 septembre 2002, le Joola a sombré au large de la Gambie faisant près de 2000 morts.
Ecouter également:
Le témoignage de Alexandre Essome, porte-parole de la Monuc, au micro de Gislaine Dupond (1er février 2004, 0’23’’).
Kamanda Wa Kamanda, correspondant de RFI à Kinshasa évoque la catastrophe (1er février 2004, 0’58’’).
Ce drame attire une nouvelle fois l’attention sur la vétusté de nombreux navires qui transportent des passagers en Afrique mais aussi sur les difficultés à porter secours aux victimes d’accidents de ce type dans des régions parfois très reculées, faute de moyens adaptés. Il ne s’agit pas, en effet, d’un accident isolé. D’autres naufrages ont aussi fait de nombreuses victimes ces dernières années dans la région. En novembre 2003, 112 personnes ont péri sur le lac Maindombe, à 400 kilomètres au nord-est de Kinshasa, à bord du Dieu merci. En mars de la même année, un autre naufrage a fait une centaine de victimes sur le lac Tanganyika. Et surtout, le 26 septembre 2002, le Joola a sombré au large de la Gambie faisant près de 2000 morts.
Ecouter également:
Le témoignage de Alexandre Essome, porte-parole de la Monuc, au micro de Gislaine Dupond (1er février 2004, 0’23’’).
Kamanda Wa Kamanda, correspondant de RFI à Kinshasa évoque la catastrophe (1er février 2004, 0’58’’).
Article publié le 01/02/2004