Social
Jean-Claude Mailly, nouveau patron de FO
Le syndicat Force Ouvrière en France s’est donné un nouveau leader: Marc Blondel, après quinze ans de service, a quitté officiellement vendredi soir la direction du mouvement. Son dauphin désigné, Jean-Claude Mailly, a été élu ce samedi par le conseil confédéral pour lui succéder.
50 ans, une allure d'éternel étudiant même si les cheveux sont poivre-et-sel, Jean-Claude Mailly est un homme discret au contact facile. Un homme du sérail, un «apparatchik» disent ses détracteurs.
Le successeur de Marc Blondel a en effet grandi dans l'ombre du numéro 1 sortant : fils et petit-fils de militants FO, il a adhéré au syndicat en 1978, en même temps qu'il entamait sa carrière professionnelle à la sécurité sociale. Mais très vite, deux ans plus tard, il est devenu un permanent du mouvement.
Syndicalisme de contestation
Comme assistant personnel de Marc Blondel à la confédération, il était chargé des questions économiques. En 1989, quand Marc Blondel devient secrétaire général de l'organisation, il demeure à ses côtés et pendant onze ans, il rédige bon nombre de ses discours, bénéficiant de cette position privilégiée pour apprendre à maîtriser les rouages d'une organisation complexe et hétéroclite.
Marc Blondel le présente volontiers comme son «fils». Même si la différence d'âge n'y est pas, c'est bien l'esprit de cette succession, le changement dans la continuité. Le 20ème congrès de Villepinte l'a confirmé : entre les partisans de la négociation et ceux de la contestation, à FO, c'est le syndicalisme de contestation qui l'emporte.
Le successeur de Marc Blondel a en effet grandi dans l'ombre du numéro 1 sortant : fils et petit-fils de militants FO, il a adhéré au syndicat en 1978, en même temps qu'il entamait sa carrière professionnelle à la sécurité sociale. Mais très vite, deux ans plus tard, il est devenu un permanent du mouvement.
Syndicalisme de contestation
Comme assistant personnel de Marc Blondel à la confédération, il était chargé des questions économiques. En 1989, quand Marc Blondel devient secrétaire général de l'organisation, il demeure à ses côtés et pendant onze ans, il rédige bon nombre de ses discours, bénéficiant de cette position privilégiée pour apprendre à maîtriser les rouages d'une organisation complexe et hétéroclite.
Marc Blondel le présente volontiers comme son «fils». Même si la différence d'âge n'y est pas, c'est bien l'esprit de cette succession, le changement dans la continuité. Le 20ème congrès de Villepinte l'a confirmé : entre les partisans de la négociation et ceux de la contestation, à FO, c'est le syndicalisme de contestation qui l'emporte.
par Annie Fave
Article publié le 07/02/2004