Sri Lanka
Kumaratunga dissout le parlement
La présidente Kumaratunga a dissout le parlement. Les élections législatives anticipées sont prévues pour le 2 avril. C'est le dernier épisode d'une crise à la tête de l'État qui dure depuis plusieurs mois.
La présidente joue son va-tout. Elle n'aime pas la cohabitation avec son Premier ministre, bien trop populaire à ses yeux. Elle dissout donc le Parlement. Et pour avoir une chance de l'emporter, elle vient de conclure une alliance avec le troisième parti politique du pays, les marxistes du JVP.
Ces élections vont encore différer le processus de paix engagé, sous l'égide de la Norvège, entre la guérilla de la minorité tamoule et le pouvoir dominé par la majorité cinghalaise. C'est là justement l'un des objectif s de la présidente.
Les négociations de paix torpillées
Élue sur un programme de paix en 1994, Chandrika Kumaratunga torpille désormais les négociations, trop favorables selon elle à la guérilla tamoule. Et pour ce faire, elle s'est choisie un allié le parti JVP, une formation farouchement nationaliste qui a toujours combattu les minorités ethniques.
C'est dire si les acquis du processus de paix seront au cœur de la campagne électorale.
Ces élections vont encore différer le processus de paix engagé, sous l'égide de la Norvège, entre la guérilla de la minorité tamoule et le pouvoir dominé par la majorité cinghalaise. C'est là justement l'un des objectif s de la présidente.
Les négociations de paix torpillées
Élue sur un programme de paix en 1994, Chandrika Kumaratunga torpille désormais les négociations, trop favorables selon elle à la guérilla tamoule. Et pour ce faire, elle s'est choisie un allié le parti JVP, une formation farouchement nationaliste qui a toujours combattu les minorités ethniques.
C'est dire si les acquis du processus de paix seront au cœur de la campagne électorale.
par Hélène Mendes Da Costa
Article publié le 08/02/2004