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Espagne

Condamnations unanimes

Dès l’annonce des attentats en début de matinée, sans attendre un bilan qui ne cessait de s’alourdir, les réactions ont commencé à affluer. Elles sont unanimes : une condamnation sans nuance des attentats et de leurs auteurs, quels qu’ils soient.
En Europe, outre un sentiment d’horreur, c’est une solidarité européenne qui s’est affirmée. A Bruxelles, où les drapeaux ont été mis en berne au siège de la Commission, le président Romano Prodi a indiqué que «l’Europe tout entière rejoint l’Espagne dans sa douleur». Pour Javier Solana, responsable de la politique extérieure et de sécurité de l’Union européenne, «Chaque Européen, chaque démocrate doit condamner ces gens qui veulent influencer une campagne électorale en causant des souffrances à des centaines de personnes, brisant des familles sans aucun objectif». Pat Cox, le président du Parlement européen, déclare qu’«Il s’agit du pire acte terroriste de l’histoire espagnole et, à [sa]connaissance, le pire dans un pays de l’Union européenne. Il n’y aura pas de havre pour le terrorisme ou les terroristes dans notre Union européenne Plusieurs dirigeants européens présents à Bruxelles parmi lesquels le président de la Commission Romano Prodi ont manifesté en silence dans le quartier européen de la capitale belge.

Le président français Jacques Chirac a téléphoné au roi Juan Carlos. Pour le chef de l’État, «Les démocraties seront unies pour combattre sans faiblesse [le terrorisme] Ces agissements irresponsables, qui ne sauraient avoir de justification, sont en tout point condamnables».

Le présidentportugais Jorge Sampaio qui se déclare «profondément choqué» a exprimé au peuple espagnol sa «profonde solidarité». Le Premier ministre belge Guy Verhofstadt dénonce pour sa part des attentats «barbares» tandis que le ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer qui parle d’«attentats abominables» a exprimé sa «compassion et sa solidarité» au peuple espagnol. Le chancelier Schroeder note que «le terrorisme en Europe n’a jamais connu une telle ampleur ces derniers temps». Le secrétaire britannique au Foreign Office Jack Straw a déclaré que «ces atrocités constituent une atteinte écœurante au principe même de la démocratie européenne. Il faut se tenir aux côtés du peule et du gouvernement espagnols dans leur combat contre ce type de terrorisme». Pour la ministre suédoise des Affaires étrangères Laila Freivalds, ces attentats sont une «agression contre tous les Européens». Le président polonais Aleksander Kwasniewsli a présenté au roi d’Espagne les condoléances de la Pologne, «solidaire de la nation espagnole, son amie et alliée». La Turquie, par la voix du ministre des Affaires étrangères Abdullah Gul, a exprimé également ses condoléances «en tant que pays ayant souffert du terrorisme».

Le Pape, dans un message au cardinal-archevêque de Madrid, a condamné ces «attentats exécrables (…) qui offensent Dieu, violent le droit fondamental à la vie et attaquent la coexistence pacifique à laquelle aspirent ardemment les paroisses et le noble peuple espagnol tout entier»

Le secrétaire général de l’Otan Jaap de Hoop Scheffer condamne «Dans les termes les plus forts cet acte insensé de cruauté et de barbarie»

Aux États-Unis, le président George Bush a téléphoné au chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar pour lui présenter ses condoléances. Le président russeVladimir Poutine souligne qu’il «vital que les forces de la communauté mondiale s’unissent contre le terrorisme».

Le roi du a téléphoné au roi Juan Carlos pour lui présenter ses condoléances «suite aux explosions criminelles et terroristes». le roi de Jordanie a également dénoncé ces «attentats terroristes», tout comme le président mauritanienOuld Taya. Le Premier ministre israélien Ariel Sharon se déclare quant à lui «profondément choqué» tandis que son porte-parole Avi Pazner note que le terrorisme «est malheureusement devenu partie de notre quotidien, que ce soit en Israël ou en Europe». Au nom de l’Autorité palestinienne, Saëb Erakat a présenté ses «condoléances au peuple espagnol ami». Le président syrien Bachar al-Assad exprime sa «douleur» et «dénonce ces actes terroristes».



Article publié le 11/03/2004