Musique sur Internet
Le MP3 «nouveau» arrive
Les créateurs du MP3 ont l’intention de doter leur format d’un système de gestion numérique des droits d’auteurs (DRM). L'objectif, limiter le piratage et concurrencer les formats d’Apple et Napster déjà dotés de DRM. Les premiers services et baladeurs adaptés à ce nouveau MP3 sont attendus pour fin 2004.
Jusqu’à présent le format MP3 a fait du réseau Internet l’enfer des compositeurs de musique et des maisons de disques qui voient souvent leurs droits d’auteur partie en fumée numérique. Les choses vont sans doute changer. Les créateurs du MP3 -la société française Thomson et l’institut allemand Fraunhofer- sont sur le point de rajouter dans leur technologie un système de gestion numérique des droits(Digital Right Management pour DRM). Cette protection couvre les droits de reproduction et de représentation des auteurs à l’occasion du téléchargement et d’écoutes préalables en ligne.
Rien n’a été officiellement annoncé, et pourtant les sites d’informations consacrés à la musique en ligne ne parlent plus que de cela sur la Toile. Selon des informations du quotidien californien Los Angeles Times, ce dispositif de gestion des droits numériques sera offert à tous ceux qui acquièrent une licence pour le format MP3. Le lancement de l’opération ne serait plus qu’une question de semaines. De fait, explique le Los Angeles Times, pour les concepteurs du MP3, il s’agit d’imposer leur format dans les services de vente de musique en ligne et de concurrencer les formats d’encodage d’Apple et de Napster. Au contraire du MP3, le format AAA d’Apple et le WMA de Napster intègrent une technologie DRM de gestion des droits numériques.
Un minimum d’espace
Depuis son arrivée sur le marché, le format audio MP3 (abréviation de MPEG 1 audio player 3)qui permet à un propriétaire d’ordinateur de se procurer n’importe quel morceau ou album de son artiste préféré d’un simple clic de souris, a connu une croissance spectaculaire. Derrière ce sigle, se cache un format de compression qui permet de faire tenir des fichiers son dans un minimum d’espace. Les titres musicaux compressés en MP3 circulent rapidement et et aisément sur la Toile, grâce à notamment les réseaux d’échange de fichiers (type peer-to-peer). Avec pour résultat: un encodage sauvage et une chasse difficile aux droits d’auteurs.
Reste à convaincre les utilisateurs. Si le format d’encodage d’Apple a gagné les faveurs des consommateurs américains et européens via son service de musique en ligne MusicStore, c’est grâce également au baladeur iPod d’Apple qui permet d’écouter de la musique numérique. Les premiers services et baladeurs qui supporteront ce nouveau format MP3 sont attendus pour fin 2004.
Après la musique, la vidéo risque donc d’être le prochain secteur bénéficiaire de la gestion des droits numériques. Le constructeur informatique américain Hewlett-Packard a annoncé avoir acquis la licence d'utilisation d'une technologie de protection de la vidéo numérique par la fabricant d’ordinateurs Intel qui permet de garantir qu'un contenu vidéo ne puisse être intercepté et enregistré entre deux appareils, par exemple depuis un ordinateur personnel vers un poste de télévision.
Hewlett-Packard a également annoncé le développement conjoint avec Philips d'une technologie de protection des contenus télévisuels numériques, en accord avec les règles fixées en novembre par la Commission fédérale de la communication (FCC). La FCC a ainsi autorisé la création de codes destinés aux émissions diffusées en télévision numérique qui spécifient si une émission peut être copiée ou diffusée sur internet. HP et Philips ont précisé avoir soumis leur technologie à la FCC et qu'elle pourra être utilisée sur les formats de DVD enregistrables.
Rien n’a été officiellement annoncé, et pourtant les sites d’informations consacrés à la musique en ligne ne parlent plus que de cela sur la Toile. Selon des informations du quotidien californien Los Angeles Times, ce dispositif de gestion des droits numériques sera offert à tous ceux qui acquièrent une licence pour le format MP3. Le lancement de l’opération ne serait plus qu’une question de semaines. De fait, explique le Los Angeles Times, pour les concepteurs du MP3, il s’agit d’imposer leur format dans les services de vente de musique en ligne et de concurrencer les formats d’encodage d’Apple et de Napster. Au contraire du MP3, le format AAA d’Apple et le WMA de Napster intègrent une technologie DRM de gestion des droits numériques.
Un minimum d’espace
Depuis son arrivée sur le marché, le format audio MP3 (abréviation de MPEG 1 audio player 3)qui permet à un propriétaire d’ordinateur de se procurer n’importe quel morceau ou album de son artiste préféré d’un simple clic de souris, a connu une croissance spectaculaire. Derrière ce sigle, se cache un format de compression qui permet de faire tenir des fichiers son dans un minimum d’espace. Les titres musicaux compressés en MP3 circulent rapidement et et aisément sur la Toile, grâce à notamment les réseaux d’échange de fichiers (type peer-to-peer). Avec pour résultat: un encodage sauvage et une chasse difficile aux droits d’auteurs.
Reste à convaincre les utilisateurs. Si le format d’encodage d’Apple a gagné les faveurs des consommateurs américains et européens via son service de musique en ligne MusicStore, c’est grâce également au baladeur iPod d’Apple qui permet d’écouter de la musique numérique. Les premiers services et baladeurs qui supporteront ce nouveau format MP3 sont attendus pour fin 2004.
Après la musique, la vidéo risque donc d’être le prochain secteur bénéficiaire de la gestion des droits numériques. Le constructeur informatique américain Hewlett-Packard a annoncé avoir acquis la licence d'utilisation d'une technologie de protection de la vidéo numérique par la fabricant d’ordinateurs Intel qui permet de garantir qu'un contenu vidéo ne puisse être intercepté et enregistré entre deux appareils, par exemple depuis un ordinateur personnel vers un poste de télévision.
Hewlett-Packard a également annoncé le développement conjoint avec Philips d'une technologie de protection des contenus télévisuels numériques, en accord avec les règles fixées en novembre par la Commission fédérale de la communication (FCC). La FCC a ainsi autorisé la création de codes destinés aux émissions diffusées en télévision numérique qui spécifient si une émission peut être copiée ou diffusée sur internet. HP et Philips ont précisé avoir soumis leur technologie à la FCC et qu'elle pourra être utilisée sur les formats de DVD enregistrables.
par Myriam Berber
Article publié le 05/03/2004