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Union européenne

La constitution européenne à nouveau d’actualité

A l’approche du sommet informel qui se tient à la fin de la semaine, l’optimisme est de retour quant à un accord sur la Constitution européenne.
Après avoir achevé sa tournée des capitales, l'actuel président de l'Union, l'Irlandais Bertie Ahern, estime qu'il y a un engagement suffisamment clair de tout le monde pour remettre l'ouvrage sur le métier et espérer un accord avant la fin de sa présidence en juin prochain.

L'horizon se dégage ,et une fois n'est pas coutume, les Européens sont plutôt optimistes à la veille du conseil de Bruxelles. Lorsqu'ils se séparèrent en décembre dernier sur un échec, ils étaient bien déterminés à ne rouvrir le dossier que s'il avait de fortes chances de réussir, bien conscients que la Constitution ne survivrait pas à un deuxième ratage. De fait le climat a tellement changé en trois mois qu'aujourd'hui, la présidence irlandaise croit possible de conclure un accord d'ici à juin.

La résistance de la Pologne faiblit

C'est évidement le changement de gouvernement en Espagne qui porte à l'optimisme, le futur Premier ministre Zapatero faisant preuve de plus de motivation et donc de flexibilité pour parvenir à un accord. Rappelons que c'est Madrid et Varsovie qui avaient largement contribué à faire capoter le projet par leur refus d'abandonner un calcul de vote adopté au sommet de Nice qui leur était très favorable.

Se retrouvant bien seule dans sa résistance, la Pologne espère du coup aussi sortir de l'impasse et fait savoir que le slogan «Nice ou la mort» n'est plus d'actualité.

Le chancelier Schroeder est d'ailleurs ce mardi à Varsovie pour enfoncer le clou et persuader le Premier ministre Leszek Miller de regarder d'un œil bienveillant les propositions de compromis sur la table. Elles existent, la présidence irlandaise compte les présenter et fixer en même temps une date butoir pour la fin des négociations.



par Dominique  de Courcelles

Article publié le 23/03/2004