Internet grand public
Free lance le téléphone gratuit
Le fournisseur d’accès à Internet Free étend à la France entière son offre qui permet aux abonnés de téléphoner gratuitement via leur modem ADSL, la «Freebox». Une offre peu banale de téléphonie sur le Net qui s’inscrit dans le cadre du déploiement du haut débit en France.
Avoir grevé son budget pour proposer la télévision sur ADSL, Free a décidé de surenchérir. Michael Boukobza, le directeur général adjoint de Free annonce dans le cadre de son forfait mensuel de 29,90 euros en complément de l'Internet haut débit et de la télévision sur ADSL, le lancement d’une offre de «services téléphoniques gratuits et illimités à tous ses abonnés –dégroupés comme non dégroupés- équipés d’un modem ADSL Freebox».
Jusqu’à présent, cette offre était limitée aux zones dégroupées (essentiellement des grandes agglomérations) c'est-à-dire où l’opérateur Free a déployé ses équipements dans les centraux de France Télécom. Cette offre de téléphonie via l’Internet est désormais valable en zone non dégroupée. Concrètement. Le fournisseur d’accès offre à ses abonnés un numéro de téléphone (qui commence par 08...) à partir duquel ils peuvent appeler gratuitement sur n’importe quel numéro fixe en France. L'opérateur transportera les communications téléphoniques par Internet via un réseau de fibre optique spécifique.
Une offre d’entrée ADSL à 15 euros
Cette technologie de téléphonie via l’Internet (dite «voix sur IP») jusque là réservée aux entreprises, s’ouvre désormais au grand public. La voix transite sur le Net via une passerelle au lieu de passer par le réseau téléphonique classique, et le tarif de la communication s’en ressent. Elle permet des économies substantielles (jusqu’à 75 %) par rapport à une communication internationale classique. Mais la technologie de «voix sur IP» demande des disponibilité de réseau haut débit. En effet, la voix sur Internet circule par paquets, un réseau ouvert comme Internet perd beaucoup de paquets, il y a donc des «bouts de voix» qui n’arrivent jamais à destination. Des pertes d’informations qui devraient être résolues avec le déploiement du haut débit.
Le décollage du haut débit s’est fait à l’automne 2003 en France. Ces bons chiffres ont été rendus possibles grâce à la baisse des tarifs de gros ADSL. L’intensification de la concurrence entre opérateurs a provoqué une baisse des prix à la consommation, ce qui a stimulé la demande. A l’heure actuelle, même si marché du haut débit est encore dominé à 80% par Wanadoo (filiale Internet de France Télécom), la plupart des opérateurs ont lancé des offres promotionnelles. Les forfaits traditionnels à 512 Kbts/s (Neuf Télécom et Cegetel) sont désormais accessibles autour de 15 euros par mois et les offres tarifaires pour les gros consommateurs à 2560 Kbts/s (Noos) aux environs de 50 euros par mois.
Pour la première fois, le nombre d’internautes français a dépassé la barre symbolique des 20 millions de personnes, atteignant 21,8 millions (soit une progression de 22% en un an). Un des aspects les plus nets de la progression de la France sur la Toile mondiale est l’évolution du haut débit. Une étude rendue publique cette semaine par le cabinet Médiamétrie révèle que la proportion des internautes haut débit dans la population est passée de 23,6% en 2002 à 32,2% en 2003. Fort de ces bons résultats, la France s’inscrit désormais dans la moyenne de ses voisins européens, devant le Royaume-Uni et l’Italie mais derrière l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède.
Jusqu’à présent, cette offre était limitée aux zones dégroupées (essentiellement des grandes agglomérations) c'est-à-dire où l’opérateur Free a déployé ses équipements dans les centraux de France Télécom. Cette offre de téléphonie via l’Internet est désormais valable en zone non dégroupée. Concrètement. Le fournisseur d’accès offre à ses abonnés un numéro de téléphone (qui commence par 08...) à partir duquel ils peuvent appeler gratuitement sur n’importe quel numéro fixe en France. L'opérateur transportera les communications téléphoniques par Internet via un réseau de fibre optique spécifique.
Une offre d’entrée ADSL à 15 euros
Cette technologie de téléphonie via l’Internet (dite «voix sur IP») jusque là réservée aux entreprises, s’ouvre désormais au grand public. La voix transite sur le Net via une passerelle au lieu de passer par le réseau téléphonique classique, et le tarif de la communication s’en ressent. Elle permet des économies substantielles (jusqu’à 75 %) par rapport à une communication internationale classique. Mais la technologie de «voix sur IP» demande des disponibilité de réseau haut débit. En effet, la voix sur Internet circule par paquets, un réseau ouvert comme Internet perd beaucoup de paquets, il y a donc des «bouts de voix» qui n’arrivent jamais à destination. Des pertes d’informations qui devraient être résolues avec le déploiement du haut débit.
Le décollage du haut débit s’est fait à l’automne 2003 en France. Ces bons chiffres ont été rendus possibles grâce à la baisse des tarifs de gros ADSL. L’intensification de la concurrence entre opérateurs a provoqué une baisse des prix à la consommation, ce qui a stimulé la demande. A l’heure actuelle, même si marché du haut débit est encore dominé à 80% par Wanadoo (filiale Internet de France Télécom), la plupart des opérateurs ont lancé des offres promotionnelles. Les forfaits traditionnels à 512 Kbts/s (Neuf Télécom et Cegetel) sont désormais accessibles autour de 15 euros par mois et les offres tarifaires pour les gros consommateurs à 2560 Kbts/s (Noos) aux environs de 50 euros par mois.
Pour la première fois, le nombre d’internautes français a dépassé la barre symbolique des 20 millions de personnes, atteignant 21,8 millions (soit une progression de 22% en un an). Un des aspects les plus nets de la progression de la France sur la Toile mondiale est l’évolution du haut débit. Une étude rendue publique cette semaine par le cabinet Médiamétrie révèle que la proportion des internautes haut débit dans la population est passée de 23,6% en 2002 à 32,2% en 2003. Fort de ces bons résultats, la France s’inscrit désormais dans la moyenne de ses voisins européens, devant le Royaume-Uni et l’Italie mais derrière l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède.
par Myriam Berber
Article publié le 19/03/2004