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Ouzbékistan

Images de la révolte ouzbek dans la Ferghana

Les garde-frontières ouzbeks ont été chassés par la population qui reconstruit le pont routier. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
Les garde-frontières ouzbeks ont été chassés par la population qui reconstruit le pont routier.
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Pendant près de six jours, du 13 au 18 mai, la partie ouzbek de Karassou, ville frontière avec le Kirghizstan, dans l’extrême est de la vallée de Ferghana, a totalement échappé au contrôle du gouvernement de Tachkent. Après avoir chassé les autorités militaires, policières et civiles, la population a immédiatement reconstruit les ponts routier et piétonnier, qui reliaient jusqu’en janvier 2003 leur cité à sa jumelle kirghize. Pour les insurgés, la mise hors service de ces deux passages frontaliers est à l’origine de l’extrême pauvreté dans laquelle vivent aujourd’hui les 20 000 habitants de Karassou ouzbek. Sous la pression populaire, les autorités kirghizes, qui avaient fermé l’intégralité de la frontière avec l’Ouzbékistan – en raison des événements sanglants d’Andijan, ville ouzbek de la vallée, à 50 kilomètres à l’ouest de Karassou – ont rouvert, dimanche 15 mai au matin, la passerelle piétonnière. L’armée ouzbek a réinvesti la localité dans la nuit du 18 au 19 mai et arrêté les principaux leaders de la révolte, mais sans oser fermer la passerelle.
19 mai 2005 : l’élargissement du pont piéton par la population, la ville sera reprise le lendemain par les autorités ouzbeks. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
19 mai 2005 : l’élargissement du pont piéton par la population, la ville sera reprise le lendemain par les autorités ouzbeks.
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Reconstruction par la population du pont routier détruit par le président Karimov deux ans auparavant. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
Reconstruction par la population du pont routier détruit par le président Karimov deux ans auparavant.
(Photo : Manu Pochez/RFI)
20 mai 2005 : hélicoptère militaire ouzbek MI 8, de fabrication soviétique, survolant la ville de Karassou reprise par les militaires dans la nuit. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
20 mai 2005 : hélicoptère militaire ouzbek MI 8, de fabrication soviétique, survolant la ville de Karassou reprise par les militaires dans la nuit.
(Photo : Manu Pochez/RFI)

 

L’une des deux voitures de la milice ouzbek incendiée pendant les événements, tous les miliciens ont quitté la ville «sans encombre». 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
L’une des deux voitures de la milice ouzbek incendiée pendant les événements, tous les miliciens ont quitté la ville «sans encombre».
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Le colonel Tortogoul Kambarov, officier chargé de tous les garde-frontières de la province D’Och (Kirghizstan). 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
Le colonel Tortogoul Kambarov, officier chargé de tous les garde-frontières de la province D’Och (Kirghizstan).
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Bakhtiar Rakhimov, un des leaders ouzbeks de l’insurrection de Karassou improvise un meeting sur la place principale de Karassou côté ouzbek. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
Bakhtiar Rakhimov, un des leaders ouzbeks de l’insurrection de Karassou improvise un meeting sur la place principale de Karassou côté ouzbek.
(Photo : Manu Pochez/RFI)

 

Grande prière du vendredi à la mosquée Karassou (coté kirghize), la majorité des participants est d’origine ouzbek. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
Grande prière du vendredi à la mosquée Karassou (coté kirghize), la majorité des participants est d’origine ouzbek.
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Après avoir vendu ses produits au grand bazar côté kirghize, un habitant retourne sur la rive ouzbek de Karassou. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
Après avoir vendu ses produits au grand bazar côté kirghize, un habitant retourne sur la rive ouzbek de Karassou.
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Une commerçante d’origine ouzbek sur le grand bazar kirghize de Karassou. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
Une commerçante d’origine ouzbek sur le grand bazar kirghize de Karassou.
(Photo : Manu Pochez/RFI)

 

Le pont piéton vue du côté ouzbek. On remarque la partie moins large, c’est ce qui a été reconstruit par la population. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
Le pont piéton vue du côté ouzbek. On remarque la partie moins large, c’est ce qui a été reconstruit par la population.
(Photo : Manu Pochez/RFI)

 

Le passage de la douane kirghize, le commerce reprend avec le grand bazar situé a proximité du poste frontière. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
Le passage de la douane kirghize, le commerce reprend avec le grand bazar situé a proximité du poste frontière.
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Vue depuis la rive Kirghize du pont piétonnier reconstruit par la population. 

		(Photo : Manu Pochez/RFI)
Vue depuis la rive Kirghize du pont piétonnier reconstruit par la population..
(Photo : Manu Pochez/RFI)


par Alain  Renon

Article publié le 30/05/2005 Dernière mise à jour le 31/05/2005 à 11:28 TU

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A la rencontre des révoltés de la vallée de la Fergana

Par Alain Renon

«La répression militaire a été sanglante... aujourd'hui encore Tashkent rejette toute enquête internationale.»

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