par RFI
Article publié le 06/12/2007 Dernière mise à jour le 06/12/2007 à 15:16 TU
Un défilé des Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC) à San Vicente del Caguan, le 7 février 2001.
(Photo : AFP)
« Je forme un rêve : celui de voir Ingrid au milieu des siens pour Noël ».
Pour les chefs de cette armée de rebelles, la vie ne vaut pas grand chose, en particulier celle des otages. Très médiatisée, surtout en France, Ingrid Betancourt est devenue l'otage des FARC la plus importante, celle qui leur permet de se faire le plus de publicité. Pour obtenir sa liberté, il faudra donc miser gros. Mais Alvaro Uribe a toujours refusé d'accéder à la principale demande de la guérilla : un statut de belligérant et une reconnaissance comme interlocuteur politique.
Dans ce contexte, si l'on admet que les choses bougent, c'est parce que les FARC pensent avoir obtenu avec la médiation avortée d'Hugo Chavez et l'intervention, encore embryonnaire, du président Sarkozy une reconnaissance internationale qui leur permettrait de se débarasser d'une Ingrid Betancourt en mauvaise santé et de quelques autres otages dont le poids politique est moindre.
« J'aurai, avec la discrétion qui s'impose, tous les contacts nécessaires pour atteindre le seul objectif qui m'intéresse : votre liberté. »
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