Raids israéliens sur Gaza
Nouvelle série de raids, touchant des bâtiments officiels
Article publié le 30/12/2008 Dernière mise à jour le 30/12/2008 à 07:30 TU
Un bombardement israélien au nord de Gaza
( Photo : Jack Guez/AFP )
Dix Palestiniens sont morts lors de nouvelles frappes israéliennes dans la nuit de lundi à mardi contre des bâtiments administratifs du Hamas à Gaza, dont plusieurs ministères dont ceux de la Défense, des Affaires étrangères, des Finances ou le siège du Premier ministre, et l'université islamique. Le nouveau bilan fait état de plus de 350 morts en 4 jours, dont plus de 50 civils.
A Gaza : les raids, les victimes, la pénurie
A Gaza, le bilan de la plus sanglante opération lancée par Israël depuis 1967 atteint désormais plus de 360 morts et 1 600 blessés. Les frappes de la nuit de lundi à mardi ont touché 5 bâtiments ministériels et une partie de l'Université islamique, faisant 10 nouveaux morts.
Témoignage : Franck Joncret, chef de mission de Médecins sans frontières à Gaza
« On a obtenu l'autorisation des Israéliens pour traverser les checkpoints avec notre matériel. On va pouvoir satisfaire les besoins en termes de médicaments et de matériel, le problème c'est l'encombrement à l'entrée des hôpitaux...»
« Je n'ai plus de farine pour faire le pain, plus de semoule... C'est la plus grave situation depuis 1967» « Le Fatah doit tout faire pour que la communauté internationale eixge d'Israël l'arrêt des violences... Il doit aussi reprendre le dialogue avec le Hamas pour que celui-ci réintègre le dialogue national palestinien...»Témoignage : Nafez Abou Mousabah, professeur de français
Dans le sud d'Israël : les tirs de roquette, les victimes, la déterminationAnalyse de Hassan Balawi, journaliste à Ramallah : le rôle du Fatah
A l’issue de la 3e journée de l’opération Plomb durci, des dizaines de roquettes se sont abattues sur des agglomérations du sud d’Israël, faisant 2 morts et une dizaine de blessés. Un missile est tombé dans la ville d’Ashdod, à 30 km de la ville de Gaza.
Reportage : A Ashkelon, dans le sud d'Israël, des habitants prêts et déterminés
« La population n'a pas peur,... Le rôle de l'armée est de mettre fin à ces menaces, qu'il y ait 500, 1 000 ou 2 000 morts... »
Reportage : A Ashkelon, dans le sud d'Israël, des secours sophistiqués contre des roquettes artisanales
« Nous pouvons voir par satellite chaque missile quand il arrive... Nous avons un système qui permet d'identifier en 5 minutes quels types de populations sont touchés »
Dans la soirée, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a réuni le cabinet israélien de sécurité et a donné l’ordre à l’armée de poursuivre l’opération sans envisager de cessez-le-feu à ce stade. Si les tirs de roquettes ne cessent pas immédiatement, affirme-t-on à la présidence du conseil israélienne, l’offensive militaire se fera plus dure.
Les préparatifs pour une incursion terrestre se poursuivent , avec la mobilisation de près de 7 000 réservistes et la mise en place d’une zone tampon le long de la bande de Gaza, interdite aux civils.
De source militaire israélienne, on indique que des centaines de milliers de tracts ont été lancés sur la bande de Gaza pour mettre en garde la population civile palestinienne et lui demander de s’éloigner des installations militaires du Hamas, et des activistes de cette organisation.
Haïm Ramon, le numéro 2 du gouvernement israélien le souligne, le but de l’opération est de faire tomber le régime du Hamas.
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C'est dans ce contexte que la Turquie, principal allié d'Irsaël dans la région, mais également proche des Palestiniens, a annoncé une tournée à partir de ce mercredi de son Premier ministre Recep Erdogan en Syrie, en Jordanie, en Arabie saoudite et en Egypte.
Analyse : Tournée au Proche Orient du Premier ministre turc Erdogan
« Il semble que le gouvernement turc n'ait plus l'oreille des Israéliens... La mission d'Erdogan s'annonce très délicate... »
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