par RFI
Article publié le 30/12/2008 Dernière mise à jour le 31/12/2008 à 06:48 TU
Entrée d'une agence de l'ANPE-Assedic (Agence nationale pour l'emploi-assurance chômage), en banlieue parisienne, le 31 octobre 2008.
(Photo : AFP)
C'est le septième mois de hausse consécutive du chômage avec une aggravation ces deux derniers mois.
En octobre, il y avait près de 47 000 demandeurs d'emplois en plus, et c'était déjà un record depuis 15 ans. Le chiffre de novembre, 64 000, est vraiment catastrophique.
Si on regarde dans le détail, ce sont surtout les contrats à durée déterminée et les missions d'intérim qui ne sont pas renouvelés. Les reprises d'emplois sont également en nette baisse, cela veut dire que les chômeurs ont de plus en plus du mal à retrouver du travail, les offres ne se bousculent pas.
Depuis le mois précédent, le cap des deux millions de chômeurs a été franchi en France, avec un taux de chômage qui se situe à 7,3% de la population active. Mais l'INSEE prévoit que ce taux grimpe à 8% en 2009, car les plans sociaux qui ont été annoncés ces derniers temps vont se traduire dans les faits l'année prochaine, avec davantage de licenciements économiques.
« On est dans un processus de généralisation des réductions d'emplois... Et les entreprises anticipent les difficultés... »Réaction : Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT
Après les jeunes et les intérimaires, le chômage devrait toucher tout le monde, selon l'OCDE. L'année 2009 s'annonce donc comme une année noire sur le front de l'emploi en France.
« Mon travail, c'est de procurer du travail aux autres, et le plan de relance est fortement fixé sur l'investissement. »
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