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Raids israéliens sur Gaza

Israël rejette une trêve à Gaza

Article publié le 31/12/2008 Dernière mise à jour le 01/01/2009 à 00:02 TU

Israël rejette les différentes propositions de cessez-le-feu à Gaza. Le président palestinien Mahmoud Abbas va en appeler au Conseil de sécurité de l'ONU, alors que la Ligue arabe est réunie en ce moment au Caire pour évoquer la situation et que son secrétaire général, Amr Moussa, a appelé à la tenue immédiate d'une réunion interpalestinienne de réconciliation.

Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert (3e d) et le ministre de la Défense, Ehud Barak (2e d) rendent visite à un commando de l'armée, près de Beersheva, le 30 décembre 2008.(Photo : Reuters)

Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert (3e d) et le ministre de la Défense, Ehud Barak (2e d) rendent visite à un commando de l'armée, près de Beersheva, le 30 décembre 2008.
(Photo : Reuters)

 
Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet

Finalement, ce sont les tenants de la ligne dure qui l'on emporté. Après cinq heures de discussions, le cabinet de sécurité élargi –  c'est-à-dire le chef du gouvernement entouré de la quasi-totalité de ses ministres, mais aussi de hauts responsables de l’armée et des services de sécurité et de renseignement – a décidé de rejeter les différentes propositions internationales de cessez-le-feu, dont la proposition française et européenne. D'après un responsable du ministère des Affaires étrangères, les différentes propositions ne réunissent pas encore les conditions nécessaires pour être acceptables par l'Etat hébreu.

La proposition française pour une trêve humanitaire de 48 heures avait été d'emblée rejetée. D'abord parce que l'Etat hébreu préférait obtenir un cessez-le-feu durable. Ensuite, parce que la proposition française ne contenait pas suffisamment de garanties pour la sécurité d'Israël. Et enfin parce que l'Etat hébreu ne considère pas qu'il y ait un problème humanitaire à Gaza.

Ce rejet pour un cessez-le-feu n'est pas pour autant définitif. Les hauts responsables israéliens sont visiblement engagés en ce moment même dans un marathon d'entretiens. Mais faute d'avoir trouvé un accord, le mot d'ordre donné pour l'instant à l'armée est de poursuivre l'opération « Plomb durci ».