Article publié le 23/03/2009 Dernière mise à jour le 24/03/2009 à 11:03 TU
D’abord, il y a ce symbole de Dakar, la capitale, qui n’a jamais été contrôlée par un parti d’opposition. La perte de Dakar est d’autant plus symbolique que le fils du président, Karim Wade, est entré dans la campagne des municipales. Il a même fait son entrée en politique pour ces élections locales.
Il y a ensuite les symboles de Fatick et Thiès, qui ont élu deux personnes mises sur la touche par le PDS, le Parti démocratique sénégalais : Idrissa Seck, ancien bras droit du chef de l'Etat, à Thiès, et Macky Sall, ex-président de l'Assemblée nationale, à Fatick. Ces deux ténors vont pouvoir s’appuyer sur ces villes pour préparer leur revanche politique.
Et puis, il y a toutes les autres communes urbaines dans lesquelles l’opposition s’installe. Saint Louis, par exemple, dont Ahmadou Sall dit qu’elle a été apparemment perdue. Kaolack également. Là aussi, des points d’appuis qui seront précieux pour l’opposition en 2012.
Reste à savoir comment on peut interpréter la perte de ces localités. Le porte-parole de la présidence, Ahmadou Sall, insiste sur la dimension locale de cette défaite. L’opposition estime qu’il s’agit d’un rejet de la politique présidentielle.
« Le message que les Sénégalais ont donné au président de la république est compris, et il répondra ».
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24/03/2009 à 08:23 TU