par RFI
Article publié le 07/04/2009 Dernière mise à jour le 08/04/2009 à 12:38 TU
Le président-candidat, Abdelaziz Bouteflika (C) avec ses neveux lors de la campagne électorale, le 6 avril 2009.
(Photo : Reuters)
L’abstention a été l'un des enjeux principaux, sinon le principal, de cette campagne. Les six candidats : Abdelaziz Bouteflika, Louisa Hanoune, Fawzi Rebaïne, Mohamed Saïd, Moussa Touati et Djahid Younsi n’ont pas raté une occasion pour appeler les Algériens à voter massivement le 9 avril. Les partisans du boycott, déclarés ou silencieux, ont été qualifiés de « traîtres et de déstabilisateurs ».
A la télévision et à la radio, seuls les six candidats ont eu droit à des temps d’expression directe. Tandis que le président-candidat Bouteflika prônait la continuité de l’application de son programme en promettant, entre autres, la création de trois millions d’emplois, les cinq autres candidats ont souvent critiqué le régime en prêchant la rupture avec celui-ci.
Tous ont affirmé leur volonté de consolider la réconciliation nationale. Djahid Younsi et Abdelaziz Bouteflika se sont déclarés partisans d’une amnistie générale, après référendum, a précisé le président sortant.
Aucun incident majeur n’est à déplorer durant cette campagne électorale. Trois candidats se sont plaints des gros moyens déployés par Bouteflika. Ils ont été déboutés par la Commission nationale de surveillance des élections.
« Les autorités assurent que toutes les garanties ont été prises pour assurer la transparence du scrutin (…). Faux rétorque le Front des forces socialistes qui assure que la machine électorale à fabriquer les résultats est en route ».
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