Article publié le 16/08/2009 Dernière mise à jour le 16/08/2009 à 13:15 TU
Au terme de dix jours de congrès, bien au-delà de la date de clôture prévue, le Fatah accouche d’une direction rajeunie. Les derniers résultats pour le Conseil révolutionnaire confirment l’arrivée d’une nouvelle génération de dirigeants.
La grande majorité des 80 élus de ce « Parlement » du Fatah sont des nouveaux venus. La plupart ont moins de 50 ans. Parmi eux, Fadwa Barghouti, la femme de Marwan Barghouti, actuellement en prison en Israël, fait son entrée dans le conseil. Tout comme Uri Davis, qui devient le premier Israélien juif à accéder aux instances de direction du Fatah.
Les premières déclarations des nouveaux élus laissent entendre que la nouvelle direction du Fatah compte se montrer plus ferme sur la reprise des négociations avec Israël.
Mahmoud Abbas a rappelé dans son discours de clôture qu’il ne pouvait y avoir de négociations sans gel de la colonisation israélienne. Le président palestinien exprime ainsi le sentiment largement réitéré pendant ce congrès de Bethléem et selon lequel le Fatah a perdu en crédibilité en soutenant le processus de paix sans parvenir à obtenir de résultats concrets.