Revue de presse des hebdomadaires

A 10 ans, il publie un best seller

Une histoire sympa, celle d'un écrivain en herbe, dans Le Parisien Aujourd'hui-en-France de ce dimanche, lequel dresse le portrait d'un gamin qui écrit des best-sellers. Un auteur à succès très jeune. Il a 10 ans.

Charles-Antoine Cros est un petit génie et sa maman est fière de lui. Elle-même écrivait des polars. « Il m'a toujours vu un crayon à la main » raconte-t-elle et c'est ce qui pourrait avoir déclenché sa vocation. Désormais elle est devenue son agent artistique. C'est elle qui gère ses affaires. Le Parisien précise que dans les milieux de l'édition, des jaloux laissent entendre que «sur le plan marketing, c'est très bien organisé.»

Des histoires de pirates

En tout cas, avec son troisième roman, Charles-Antoine est en passe d'être l'auteur français le plus jeune connu de l'autre côté de la planète, notamment en Chine, puisqu'un éditeur chinois envisage de le publier.

Et puis chapeau : à 9 ans et demi, il avait déjà écrit « deux histoires de pirates ».

Les affaires

Pirates et histoires d'abordages aussi dans le monde politique. Avec des rumeurs, des on-dit, des attaques, la semaine en a été pleine. Et le débat continue dans les hebdos : Jean Sarkozy et Frédéric Mitterrand se disputent les Unes. Deux affaires à mi-mandat qui pourraient « déstabiliser la droite » selon Valeurs actuelles qui explique qu'elle « perd ses repères ». L'hebdomadaire - de droite - propose à ses lecteurs - généralement de droite - « une contre-offensive, un forum des valeurs pour se retrouver ».

19/20 en droit immobilier

Le Point raconte « l'ascension éclair » du fils du chef de l'Etat, « comment cela provoque l'indignation y compris à droite » et comment, dans les Hauts-de-Seine, « il a pris l'ascendant sur Patrick Devedjian ».

Répondant à une interview, Jean Sarkozy déclare que « lorsqu'on s'appelle Sarkozy, les choses sont parfois plus difficiles ». Et puis il donne quelques détails sur ses études, en 2ème année de droit, « j'ai validé 3 matières » dit-il... « Je peux vous donner les notes: 11 en Histoire des idées politiques, 14 en Finances publiques et 19/20 en Droit immobilier.»

Si comme prévu, il arrive à la tête de l'EPAD, la société mixte qui gère le quartier de La Défense, quartier d'affaires, les lecteurs se diront que cette dernière note lui sera probablement la plus utile.

Il y a l'affaire Jean Sarkozy et il y a Frédéric Mitterrand qui occupe la couverture de L'Express. Avec un titre qui intrigue : « ce que cache l'affaire Mitterrand ».

« Un certain malaise déclenché par les non-dits et les propos oubliés » peut-on lire dans le journal.

La République est en péril !

Surtout ce serait « une séquence qui marquera le quinquennat » parce qu'elle donne aux Français l'impression qu'il y a une justice à deux vitesses. L'Express explique que « le choix politique fondateur fait par Nicolas Sarkozy » consistait à être le candidat de la France d'en-bas et non pas « du café de Flore ». Et ce choix a été remis en question par l'affaire Mitterrand.

Marianne, de son côté, s'en donne à cœur joie. A propos du quartier d'affaires de La Défense, ce sont « les tours infernales de la droite ». Nicolas Domenach parle du «petit de Nicolas », comme dans la bande-dessinée. Sur le plan politique, Marianne écrit que « l'esprit des institutions » est trahi par Nicolas Sarkozy et que donc « la République est en péril »

Dans VSD, enfin, on nous raconte comment le ministre de la Culture est resté « debout pendant la tempête ». « Je ne changerai pas ! » affirme-il d'ailleurs, sous une photo qui orne la couverture du magazine, celle d'un Frédéric Mitterrand en tenue de soirée. La rédaction de VSD a choisi un cliché sur lequel il est en train d'ajuster, un peu, son nœud pap sur une chemise blanche immaculée.

La réaction de François Hollande

Cette semaine, le chef de l'Etat a donné une longue interview au Figaro, qui avait pour but de rassurer son électorat à mi-mandat. Pour lui répondre, François Hollande fait un commentaire, dans le JDD, le Journal du Dimanche.

L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste ne tire pas à boulets rouges, il y a de jolies phrases, bien tournées, le ton n'est pas violent, c'est peut-être plus efficace.

« Il paie ses promesses non tenues » dit-il à propos de Nicolas Sarkozy. Et ajoute que « la France est le pays où l'aspiration à la justice et à l'égalité est la plus forte. Ca vient de loin, de la Révolution française. Aller à l'encontre de ce sentiment, c'est un risque sérieux pour le pouvoir ».

Bonne nouvelle pour l'Union européenne

Le Parisien explique aux Français que le président tchèque Vaclav Klaus a évolué sur le Traité de Lisbonne. Reprenant une interview publiée samedi dans la presse de Prague, le journal raconte que le chef de l'Etat «va sans doute le signer, sans attendre les élections en Grande-Bretagne. Il s'y est résolu en expliquant qu'on ne peut pas lutter contre sa probable entrée en vigueur et que ça ne sera pas la fin de l'histoire.» Dont acte.

par Brice   Barillon

[18/10/2009]