Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Revue de presse hebdomadaire

Revue de presse des hebdomadaires

Le temps des procès

Cette semaine, c'était la fin du procès Clearstream. Quatre semaines au cours desquelles, comme dit le journal Le Monde, « l'opinion a été invitée à visiter les coulisses d'un univers politique impitoyable.» Le quotidien qui sert de référence publie dans son édition de ce week-end un cahier spécial de huit pages avec « les temps forts » de cette saga. De quoi prendre un peu de distance. En attendant le jugement qui a été mis en délibéré pour trois mois.

Le Journal du Dimanche, lui, rebondit déjà sur une autre affaire qui a fait couler beaucoup d'encre en son temps. Celle des emplois fictifs à la Mairie de Paris. La Une du JDD met les pieds dans le plat : « faut-il juger Chirac ? » interroge le journal, faisant état de compte-rendus d'auditions de l'ancien président de la République, qui ont eu lieu très discrètement entre novembre 2007 et juillet 2008. S'il était renvoyé devant un tribunal, « ce serait un nouveau séisme politico-judiciaire. » Le réquisitoire du procureur de la République, Jean-Claude Marin, le même que celui de l'affaire Clearstream, a, pour sa part, conclu au « non-lieu » pour manque de charges. L'ancien président est mis en examen pour « détournement de fonds publics ». On saura cette semaine si Jacques Chirac comparait ou non.

Les Français adorent Rama Yade

Des nouvelles de la personnalité préférée des Français, Rama Yade, la secrétaire d'Etat aux Sports. Elle est à la Une de Marianne. « Dès qu'elle bouge, elle attire les caméras et les photographes », mais si l'on en croit l'hebdomadaire, dans son monde politique c'est autre chose, à voir « le nombre de ceux qui la détestent ». Par jalousie, sans doute... Elle ne ressemblerait pas à tous les autres, dans cette cour moderne de la République. C'est elle qui, à propos de la visite de Kadhafi à Paris avait déclaré que « la France n'est pas un paillasson. » Marianne raconte la saga de Rama Yade, et comment elle réussit à se démarquer, tout en étant toujours au gouvernement. Mais attention, selon l'hebdomadaire : « Sarko veut sa peau ». Explication de Marianne : « elle lui doit tout. Il en est persuadé. Alors quand elle n'en fait qu'à sa tête, il enrage. »

Vaclav Klaus, le grincheux

Pourquoi le président tchèque Vaclav Klaus devient-il « grincheux » quand il s'agit de l'Union Européenne ? L'expression est de L'Express qui, comme Le Point, dresse le portrait de cet homme de 68 ans qui bloque à lui tout seul l'adoption du traité de Lisbonne. L'Express y voit un « maître de la provocation »...

Evoquant les Sudètes, expulsés au lendemain de la Seconde guerre mondiale, le président tchèque soutient qu'il veut obtenir des garanties. Un faux prétexte, visiblement. L'affaire des Sudètes est hors sujet dit-on à Berlin. Il n'est pas question de réclamer des indemnisations.

Le Point rappelle que ce personnage fait de la politique depuis toujours. Premier ministre de Vaclav Havel après avoir été ministre des Finances, il est président de la République depuis 2003, et comme c'est un poste honorifique, il s'y ennuie peut-être, suggère l'hebdomadaire. D'après l'un de ses proches cité par le journal, Vaclav Klaus a le caractère d'un « génie incompris ». Il faut savoir que cet homme est un « libéral pur jus, intransigeant »... « Pour Vaclav Klaus, écrit Le Point, il n'est de Dieu que Milton Friedman et Margaret Thatcher ».

Libéral tendance ultra, « cet économiste qui avait orchestré les privatisations dans la Tchécoslovaquie post-communiste, ne conçoit nulle entrave au marché.» La construction européenne ne lui convient pas, car il ne la conçoit que comme une zone de libre-échange. Voilà pourquoi Vaclav Klaus avait déjà refusé de faire flotter le drapeau européen sur le chateau de Prague, siège de la Présidence. Selon la presse française on entendra encore parler de cet homme qui chercherait sa place sur la scène internationale.

Sétif, 1945...

Alors que l'Algérie attend toujours de la France qu'elle fasse preuve de repentance pour le massacre de Sétif en 1945, le cinéma s'intéresse à cette période toujours sensible.

Dans un dossier sur les pieds-noirs, intitulé: « une blessure française », Valeurs Actuelles s'intéresse à cette période coloniale, et parle du film tourné par Rachid Bouchareb, qui a déjà fait « Indigènes ». Cette fois, « ce sera la plus grosse production cinématographique jamais réalisée au Maghreb. 2 heures 30. Vingt millions d'euros, financés en partie par la France et l'Etat algérien

Selon l'hebdomadaire, ce film sera un « plaidoyer pro-FLN ». Vingt-cinq minutes seront consacrées au massacre de Sétif de mai 45, Sétif où le film sera diffusé en avant-première l'an prochain, au moment du 65ème anniversaire de l'émeute nationaliste.


par Brice   Barillon

[25/10/2009]


Les précédentes revues de presse hebdomadaire





Les autres revues de presse

Revue de la presse française

Frédéric Couteau 

		(Photo RFI)

Revue de la presse française

[05/11/2009]



Revue de presse Afrique

Frédéric Couteau 

		(Photo RFI)

Revue de presse Afrique

[05/11/2009]



Revue de presse Asie

Revue de presse Asie du 5 novembre

[05/11/2009]



Revue de presse Economie

Revue de presse Economie du 16/01/2008

[16/01/2009]



Revue de presse des hebdomadaires

Revue de presse des hebdomadaires du 1er novembre

[01/11/2009]