par David Kalfa
Article publié le 27/10/2009 Dernière mise à jour le 27/10/2009 à 16:23 TU
Ismaël Bangoura, en janvier, vous quitterez peut-être vos partenaires pour jouer la Coupe d’Afrique des nations en Angola. Est-ce que c’est délicat de quitter ainsi son club, même si la CAN commence durant la trêve hivernale ?
Pour le moment, je pense surtout aux difficultés de l’équipe de Guinée. On a perdu 2-1 notre dernier match en éliminatoires CAN/Mondial 2010 à Accra, au Ghana, contre le Burkina Faso. On se retrouve 4es et derniers de notre groupe derrière le Malawi, 3e. On n’est pas certain de se qualifier pour la CAN. Tout se jouera lors de la 6e journée, en Côte d’Ivoire. Aucune chance que les Ivoiriens laissent filer le match. Ils voudront gagner chez eux. Ce sera un derby et il faudra le gagner.
La Guinée est dans une situation très difficile en 3e Tour des éliminatoires combinées CAN/Mondial 2010. A quoi attribuez-vous ces difficultés ?
On est déçus et on ne se les explique pas. Il y a certains matches qu’on aurait dû gagner facilement. Surtout, le rencontre au Malawi, celle qu’il ne fallait pas perdre et qu'on a perdu 2-1. Si on avait remporté nos matches à Blantyre puis face aux Burkinabés, on serait en bonne position. On n’a pas eu beaucoup de chance.
Les tensions politiques en Guinée pèsent-elles sur les joueurs ?
Oui, forcément. Et le simple fait que notre dernier match face aux Etalons ait été délocalisé au Ghana a été un handicap. Nos supporters nous ont manqués à Accra.
Le Sily National a changé deux fois de sélectionneur. Robert Nouzaret a démissionné. Il a été remplacé par Titi Camara qui lui-même a été débarqué. Que se passe-t-il en équipe nationale ?
Tout ça, c’est compliqué. C’est la Fédération qui décide. Je n’ai pas grand-chose à dire sur le sujet. Nous, les joueurs, sommes majoritairement loin de la Guinée et nous ne savons pas trop ce qui se passe. D’un coup, Nouzaret est parti. Puis, il a été remplacé par Titi Camara. Et tout aussi subitement, ce dernier a été viré après la défaite au Malawi. Alors que les choses se passaient bien au début. Nous voilà désormais sous la conduite de Mamadi Souaré. C’est délicat de changer deux fois de sélectionneurs comme ça. Et puis le coach actuel n’a pas eu beaucoup de temps pour découvrir les joueurs. Il ne connait pas encore parfaitement leurs qualités, leurs états de forme. C'est difficile pour lui. Et une semaine pour travailler tous ensembles, c’est trop court.
Robert Nouzaret a beaucoup insisté sur les problèmes de professionnalisme au sein du groupe. Y a-t-il un manque de rigueur en équipe nationale ?
C’est peut-être vrai dans la mesure où Robert Nouzaret affirme avoir constaté des manquements. Pour ma part, je ne sais rien à ce sujet.
Votre groupe vit bien, les joueurs sont complices. Mais on a aussi l’impression que ce groupe vit même trop bien, que le Sily National ressemble à une bande de copains qui ne se prennent pas assez au sérieux. Est-ce le cas ?
Pas du tout ! C’est le genre de polémique qui ne m’intéresse pas. Je suis sérieux aux entrainements, je me prépare bien. Après, chacun fait ce qu’il veut. Certains d’entre nous sont trop jeunes pour aborder quelques sujets avec les plus âgés. Une chose est sure, néanmoins : il faut être responsable lorsqu’on rejoint la sélection. Il faut respecter les dirigeants, les coéquipiers. On vient tous défendre les couleurs de notre pays.
Que manque-t-il à la Guinée pour passer les quarts de finale d’une CAN ?
Je ne sais pas. Ça fait trois fois d’affilée que le Sily National est éliminé en quarts de finale de CAN. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas sérieux ou qu’on joue mal. On manque peut-être de réalisme offensif.
Voir la partie Championnat de France de l'entretien.
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