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Revue de la presse française

Revue de presse française du 2 novembre 2009

Frédéric Couteau 

		(Photo RFI)
Frédéric Couteau
(Photo RFI)

A la une : la fronde… Un mot que l’on retrouve partout ce lundi dans les journaux. « Nouvelle fronde à l’UMP », titrent Les Echos. « Taxe professionnelle : vent de fronde au Sénat », s’exclame Le Figaro. « La fronde de sénateurs UMP », constate Ouest France. « Raffarin frondeur à droite », ironise Libération. Ou encore, « Raffarin dit non » : c’est la manchette de France-Soir qui précise que « l’ancien Premier ministre, à la tête d’une fronde de 23 sénateurs UMP, prévient qu’il ne votera pas la réforme de la taxe professionnelle plus en l’état. »

« Ce n’est pas une raffarinade ! »

Alors, tout est parti d’une tribune publiée hier dimanche par le JDD, une tribune publiée par les sénateurs frondeurs qui critiquent vertement la suppression de la taxe professionnelle, principale source de revenus des collectivités territoriales. Une fronde qui fait suite, relève Le Parisien, au coup de gueule début octobre d’Alain Juppé et aux critiques plus feutrées d’Edouard Balladur. « Même les anciens Premiers ministres s’y mettent ! », s’exclame le journal.

Le problème, comme l’explique Le Midi Libre, est que les contestataires « veulent bien réformer en profondeur la taxe professionnelle (comme le souhaite le gouvernement), mais après que les compétences territoriales auront été définies. Logique, en fait, et prudent », commente Le Midi Libre pour qui en effet, « sans vraies garanties, il serait suicidaire de tirer un trait sur une manne indispensable à la gestion des municipalités. » « Ce n’est pas une raffarinade, précise Le Courrier Picard, mais une critique en règle de la méthode Sarkozy, accusé de mettre la charrue avant les bœufs, que les sénateurs UMP administrent. Avec bon sens, ils veulent voter la réforme territoriale avant la taxe. Ce n’est que lorsque les compétences de chaque échelon auront été définies, disent-ils, qu’on devra répartir les recettes fiscales. »

Sarkozy va-t-il céder ?

Le bras-de-fer est donc engagé. Et d’après Le Midi Libre, « Raffarin le rebelle sera écouté. Inévitablement. » En effet, précise La Charente Libre, « s’il veut éviter une crise politique majeure avec sa propre majorité, particulièrement inopportune à quelques mois des élections régionales, Nicolas Sarkozy n’a qu’un seul choix : reculer sur la taxe professionnelle. » « Le chef de l’Etat va devoir rapidement tirer la leçon de cette fronde, renchérit La République du Centre. La principale est que trop de pouvoir accaparé par un seul homme altère la qualité du pouvoir. » Ce nouveau couac au sein de la majorité intervient pile au moment où Nicolas Sarkozy arrive à la moitié de son mandat. Et du coup, les critiques fusent. « A mi-mandat, constate Libération Champagne, l’hyperprésidence de Nicolas Sarkozy n’exaspère plus seulement l’opposition mais aussi maintenant une partie de la majorité. » « Deux ans et demi ! », s’exclame La Voix du Nord. « Les vents contraires perturbent le passage de ce cap. Le chef de l’Etat est en effet affaibli de toutes parts. Sa popularité est en berne. (…) Et il doit aussi composer avec une majorité dissipée. »

« Parodie de présidentielle »

L’impasse électorale en Afghanistan. Comme le constate L’Humanité, l’opposant Abdullah Abdullah « sort de scène avant la fin de la farce ». Le président sortant Hamid Karzaï se retrouve seul en piste pour le second tour. Libération parle de « parodie de présidentielle ». Et pour Le Figaro, c’est maintenant « la légitimité de Karzaï » qui est « en question. (…) Censé aider à bâtir un Etat démocratique, auquel les Afghans pourraient adhérer en se détournant des talibans, l’exercice, constate le journal, est en train d’aboutir à un résultat inverse. (…) Une élection ne peut, à elle seule, transformer un pays ou fonder une démocratie, s’exclame Le Figaro. Surtout en Afghanistan, où le pouvoir n’échappe ni aux divisions ethniques, ni aux alliances tribales et reste, qu’on le veuille ou non, ouvert à la corruption et à l’influence des chefs. »

Chirac parlera jeudi

On reste avec Le Figaro qui fait sa une sur les ennuis judiciaires de Jacques Chirac. « Chirac : la contre-attaque », titre le journal, avec une photo de l’ancien chef de l’Etat, l’air plutôt soucieux. Alors, on s’attend à une interview de Jacques Chirac. Non, Le Figaro publie une tribune de l’ancien secrétaire général de l’Elysée, Frédéric Salat- Baroux, qui prend bien sûr la défense de son ancien patron. Pour lui, comme pour l’ensemble des chiraquiens, « il est anachronique de vouloir juger l’ancien président en fonction de règles qui n’existaient pas à l’époque des faits. ».

L’intéressé s’exprimera jeudi, nous apprend Le Figaro, jour de la sortie du premier tome de ses Mémoires, Chaque pas doit être un but. « Homme secret, ne parlant jamais, ou presque de lui-même, Chirac revient (dans cet ouvrage) avec franchise, commente le journal, sur les évènements marquants de sa longue carrière. » Jeudi donc, Jacques Chirac s’exprimera dans Le Figaro, de même, d’ailleurs, que dans le quotidien La Montagne. Jacques Chirac qui ne manquera pas, on l’imagine, de commenter outre la sortie de son livre son renvoi en correctionnelle.


par Frédéric  Couteau

[02/11/2009]


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