par Dominique Raizon
Article publié le 15/10/2007 Dernière mise à jour le 15/10/2007 à 15:12 TU
Son nom scientifique est Onchocerca volvulus, mais la maladie est communément désignée par le nom du handicap qu’elle entraîne, « la cécité des rivières ». Cette maladie affecte plus particulièrement les populations vivant le long des rives fertiles car les larves de l’insecte vecteur, fixées sur la végétation, prospèrent dans les cours d'eau.
Le ver parasite est alors transmis à l’homme par la piqûre du moucheron appelé la simulie damnée (nom savant : Simulium damnosum).
Le parasite se loge dans un nodule sous la peau, où les vers femelles produisent, en grand nombre, des micro-filaires microscopiques. Le ver peut alors séjourner pendant des dizaines d’années sous l’épiderme et se multiplier, provoquant ainsi d’intenses démangeaisons et des lésions oculaires pouvant aboutir à la cécité.
Si la simulie vient à piquer une personne infectée, cette dernière ingère la larve du vers et se trouve dès lors susceptible d’infester un nouvel individu.
Pour en savoir plus:
Organisation pour la prévention de la cécité:
repères
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