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Energie

Paris, prélude à Copenhague

par Christian Sotty

Article publié le 25/05/2009 Dernière mise à jour le 26/05/2009 à 15:32 TU

Jean-Louis Borloo.(Photo : AFP)

Jean-Louis Borloo.
(Photo : AFP)

Les 25 et 26 mai, la capitale française accueille les grands pays émergents autour des problèmes liés aux émissions de gaz à effet de serre. Ce Forum des économies majeures sur l’énergie et le climat prépare la conférence des signataires du Protocole de Kyoto.

Deux jours durant, les 25 et 26 mai 2009, se tient à Paris une réunion informelle de préparation au Forum des économies majeures sur l’énergie et le climat, qui va rassembler autour d’une même table les représentants des 17 principales économies mondiales responsables de 80% des émissions à effet de serre (GES) de la planète. Une réunion qui s’inscrit dans le cadre du grand rendez-vous mondial de Copenhague programmé pour décembre prochain.

Le rendez-vous mondial de Copenhague, qui va prendre la relève pour les dix prochaines années du Protocole de Kyoto dans la lutte planétaire contre le réchauffement climatique, est primordial. Et, c’est pour préparer au mieux ce rendez-vous organisé dans le cadre de l’Organisation des Nations unies, qu’avait été créé le Forum des économies majeures, un forum qui rassemble les pays du G-8, les grands pays émergents : la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud et le Mexique, auxquels se sont associées la Corée du Sud, l’Indonésie et l’Australie.

la Chine refuse toute contrainte

Tous ces pays sont donc présents pour deux jours à Paris afin de tenter de trouver des compromis aux problèmes qui se posent en amont de Copenhague. Pour sa part, l’Europe a décidé de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d'ici à 2020 et a promis qu’elle passerait à 30%, si un accord satisfaisant était trouvé à Copenhague.

De son côté, la Chine refuse toute contrainte et exige des Occidentaux qu’ils abaissent leurs émissions de 40% -tandis que le Danemark, pays hôte de la conférence des parties au Protocole de Kyoto, imaginerait bien un mécanisme financier d’aide aux pays les plus pauvres si les pays émergents comme la Chine et l’Inde ralentissaient de manière significative leur croissance, donc leurs émissions de GES ... D’où l’intérêt de cette réunion parisienne qui va permettre au moins de poser « le », voire « les » problèmes.