Ouzbékistan
Par-delà les clichés
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
(Carte: Géoatlas/ S Bourgoing/ RFI)
Ce cinquième volet nous fait découvrir l'un des fleurons de l'artisanat local: les tapis de Boukhara. Ils avaient émerveillé les Chinois, déjà en l'an 600, ils continuent à faire le bonheur des touristes et la fierté des Boukhariotes. Decryptage de quelques-uns de leurs secrets par un spécialiste.
Les tapis de Boukhara
«Je peux lire un tapis en le caressant simplement avec mes mains. Je peux même vous dire s'il s'agit de laine provenant d'un mâle ou d'une femelle. Si le chameau ou la chèvre a été égorgé au printemps ou à l'automne.»
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
Ce quatrième volet est consacré à la présence coréenne sur place. En ouvrant l'usine automobile d'Asaka, dans la province d'Andijan, Séoul a réalisé le plus gros investissement direct étranger en Ouzbékistan. La Corée du Sud est considérée comme le pays qui a le mieux investi l'espace ouzbek. Son secret: s'appuyer sur la communauté coréenne d'Ouzbékistan, déportée d'Extrême-Orient par Staline, à la fin des années 30.
La présence coréenne en Ouzbékistan
«Les Coréens déportés par Staline étaient essentiellement des paysans qui se sont incroyablement bien adapter aux conditions de l'Ouzbékistan. Dès la deuxième génération, leurs enfants ont formé une élite coréenne en investissant les secteurs de l'industrie, de la pharmacie et de l'ingénierie.»
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
Ce troisième volet est consacré à l'islam. De quelle latitude les musulmans disposent-ils pour vivre leur foi dans un pays où le pouvoir associe volontiers «musulmans» à «islamistes» et «terroristes» ? Une menace de plus en plus souvent brandie depuis les attentats de Tachkent, en février 1999, et la révolte d'Andijan, en mai 2005.
L'islam
«Les écoles coraniques sont placées sous haute surveillance. Tachkent, la capitale, redoute qu'elles habritent des mouvements contestataires.»
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
Ce deuxième voletest consacré au portrait de Sodiq, un jeune Ouzbek. Il avait dix ans au moment de l'indépendance, le 1er septembre 1991. Quel regard porte-t-il sur les quinze années écoulées depuis ?
La politique ouzbeke
«Les Ouzbeks qui n'utilisent pas leurs facultés intellectuelles sont mieux payés qu'un professeur d'anglais ou qu'un fonctionnaire.»
Les enfants d’une école de la région d’Ourguentch, dans l’ouest du pays, répètent un spectacle, sous l’œil du président Islam Karimov. (Photo: Nathalie Tourret/RFI) |
Au mur, entre les portraits des figures emblématiques de l’histoire ouzbeke, cette citation du président Karimov : « La culture, pour le genre humain, est aussi indispensable que l’air et l’eau ». (Photo: Nathalie Tourret/RFI) |
(Photo: Nathalie Tourret/RFI)
Ce premier volet est consacré à «l'or blanc» ouzbek : le coton. Il représente plus du quart des exportations nationales et classe l'Ouzbékistan au second rang des pays exportateurs de coton. L'an dernier, la récolte a été excellente : 3,77 millions de tonnes. Un chiffre que les autorités comptent dépasser cette année.
Reportage sur le coton
«Pour ramasser le coton, l'Etat ouzbek mobilise toutes les forces vives: collégiens, étudiants, professeurs, après les cours, le week-end, plusieurs semaines durant. La rentrée universitaire dépend de la fin de la récolte.»
Champ de coton dans la région de Boukhara. (Photo: Nathalie Tourret/RFI) |
Les utilisations du coton sont multiples. Son huile, utilisée pour cuisiner, sert également de base à la confection de savons. Ici, sur un bazar de Khiva. (Photo: Nathalie Tourret/RFI) |
Près de Samarcande, des paysans ramassent la première récolte de la journée.
(Photo: Nathalie Tourret/RFI) |
Monticules de coton, entreposés dans l’enceinte d’une usine où la fibre d’or blanc sera traitée. Vers 2008, il est prévu que l’Ouzbékistan traîte 51% de la fibre et du coton à l’intérieur du pays, ce qui permet de doubler au moins leur prix à l’exportation. (Photo: Nathalie Tourret/RFI) |
par Nathalie Tourret
Article publié le 06/10/2006 Dernière mise à jour le 06/10/2006 à 16:44 TU
Réalisation multimédia : Stéphanie Bourgoing