Article publié le 05/11/2008 Dernière mise à jour le 05/11/2008 à 23:51 TU
Le ministre allemand des Finances Peer Steinbrüeck face à la presse à Berlin le 5 novembre 2008.
(Photo : AFP)
Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Après son plan de soutien massif au secteur financier, de près de 500 milliards d’euros, le gouvernement allemand voulait prouver à ses concitoyens qu’il ne les oublie pas et n’avait pas d’yeux que pour les banques.
Mais le programme de relance, « le filet de protection pour l’emploi », comme il a été baptisé officiellement, est décrié déjà par beaucoup d’experts et d’acteurs économiques comme étant trop timide.
Au total, ce sont 23 milliards d’euros sur quatre ans que supportent l’Etat et les collectivités locales. Les lourdes dépenses classiques ou les réductions d’impôts ont été évitées. Il s’agit plutôt de mesures ayant un effet de levier.
Les PME doivent profiter de crédits supplémentaires et amortir plus rapidement leurs investissements. La rénovation écologique des bâtiments doit être plus soutenue. Les acheteurs de voitures ne paieront pas d’impôts pendant un ou deux ans.
Le gouvernement veut surtout par ces mesures alléger les difficultés prévisibles en 2009, en attendant une amélioration possible mais non assurée en 2010. Si la conjoncture venait à se dégrader un peu plus, d’autres mesures ne sont pas exclues.
L’équilibre budgétaire prévu en 2011 est compromis, mais entre-temps, à savoir en septembre prochain, des élections ont lieu.
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