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Etats-Unis

La crise économique se confirme aux Etats-Unis

par  RFI

Article publié le 23/12/2008 Dernière mise à jour le 24/12/2008 à 00:21 TU

Selon le département américain du Commerce, le PIB a reculé au troisième trimestre 2008 et les prévisions pour les mois à venir, ne sont pas bonnes. Les autorités américaines s'attendent au pire. D'après les experts, avec l’augmentation du taux de chômage, la situation pourrait s’aggraver pendant le premier semestre de 2009, avant de se stabiliser pendant le second semestre et s’améliorer en 2010.

Les banques alimentaires enregistrent une augmentation de 30 % de demandes à l'aide alimentaire.(Photo : Reuters)

Les banques alimentaires enregistrent une augmentation de 30 % de demandes à l'aide alimentaire.
(Photo : Reuters)

 
Les chiffres traduisent ce que l’on constate dans la réalité. L’économie américaine tourne au ralenti, le produit national brut est tombé d’un demi-point, pendant le troisième trimestre, alors qu’il avait augmenté de 2,8%, pendant le trimestre précédent, grâce à un plan de relance, qui s’était traduit par un chèque du gouvernement pour tous les foyers fiscaux.

Cette allocation s’est épuisée pendant l’été, mais les experts annoncent que les chiffres horribles vont tomber avec le bilan du quatrième trimestre. C’est là que vont se faire sentir, dans toute leur force, les conséquences de la crise boursière du mois de septembre et du rétrécissement du crédit.

Ce que l’on sait déjà n’est pas de bon augure : l’économie américaine a perdu près de deux millions d’emplois cette année. La consommation des ménages a baissé de 3,8% et le marché immobilier, qui a été le point de départ de la crise, se porte toujours mal.

Les experts prédisent que la situation va s’aggraver pendant le premier semestre de 2009. Le chômage attendrait alors 8%, ce qui aux Etats-Unis est énorme. La situation se stabiliserait pendant le second semestre puis s'améliorerait en 2010.

Si ces prédictions se réalisent, elles seraient favorables au futur président Obama, qui bénéficierait des effets du redressement pendant la deuxième moitié de son mandat, mais elles dépendent en grande partie de l’efficacité du plan de relance qu’il mettra en place en arrivant au pouvoir.