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Israël / Gaza

Le coup de colère de Ban Ki-moon

par  RFI

Article publié le 21/01/2009 Dernière mise à jour le 21/01/2009 à 19:58 TU

 Ban Ki-moon devant les ruines de l'entrepôt de l'UNRWA de Gaza le 20 janvier 2009.(Photo : Olivier Laban-Mattei/AFP)

Ban Ki-moon devant les ruines de l'entrepôt de l'UNRWA de Gaza le 20 janvier 2009.
(Photo : Olivier Laban-Mattei/AFP)

«Tragique, scandaleux, inacceptable », Ban Ki-moon a multiplié ce mardi les qualificatifs après s'être rendu à Gaza pour constater les dégâts causés par les bombardements israéliens sur les bâtiments de l'ONU. Le secrétaire général des Nations unies a ajouté que : « Les responsables devraient rendre des comptes devant des instances judiciaires ».

Ban Ki-mon réclame des investigations approfondies après le bombardement du complexe des Nations unies à Gaza. Il y a dix jours, déjà, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU votait l'envoi sur place « d'une mission d'enquête » globale sur les violations commises par Israël contre le peuple palestinien.

L'ancien président finlandais et prix Nobel de la paix 2008 Marti Athisaari serait pressenti pour participer à cette enquête, de même que l’ancien haut-commissaire de l’ONU aux droits de l'homme, l'Irlandaise Mary Robinson.

Le secrétaire général des Nations unies, lui, se focalise pour l'instant sur les responsables des bombardements des bâtiments de l'ONU qui dit-il : « Devront rendre des comptes devant des instances judiciaires », lesquelles ?

La question est loin d'être tranchée. L'Etat hébreux n'est pas signataire des textes instituant la Cour pénale internationale. La CPI peut aussi être saisie par le Conseil de sécurité de l'ONU, mais les Américains alliés d'Israël disposent d'un droit de véto dans cette instance.

En tout état de cause Israël prépare sa défense, pour protéger les chefs d'unités engagés dans l'opération « Plomb durci ». Le nom, les photos ne seront pas divulgués, l'Etat hébreu travaille aussi à prouver que ses objectifs étaient uniquement militaires.