par RFI
Article publié le 30/09/2009 Dernière mise à jour le 30/09/2009 à 08:32 TU
La France a été la première à condamner les violences de lundi. Mais devant l'ampleur du massacre, elle a aussi voulu être la première à agir.
Mardi, Paris a donc changé de ton, dénonçant une « répression sauvage et sanglante », et a annoncé la suspension de sa coopération militaire. Une mesure immédiate, en attendant la décision des 27 qui doivent ce réunir a ce sujet aujourd'hui.
Porte-parole du Quai d'Orsay
« La France est triste et scandalisée par ce qui se passe »
De nouvelles sanctions pourraient en effet venir de Bruxelles ce mercredi. En juillet, l'Union européenne avait gelé son aide au développement en attendant le retour à l'état de droit.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki moon a également condamné « l'usage excessif de la force ». Les termes sont plus forts du coté de Washington ; les Etats-Unis s'insurgent contre « l'usage éhonté de la force contre des civils ». Quant au Foreign Office britannique, il qualifie de « choquantes » les violences de lundi.
Sur le continent, l'Union africaine condamne, et appelle a la libération des personnes arrêtées. Le 18 septembre, l'UA avait promis des sanctions à la junte dans un délai d'un mois, si le capitaine Dadis Camara ne renonçait pas à sa candidature à la présidentielle de janvier.
Quant à la Cedeao, elle a dit sa « consternation » et appelle aussi le chef de la junte à renoncer à participer aux élections.
Commissaire chargé des affaires politiques, paix et sécurité à la CEDEAO
« Certainement, la vie des opposants est en danger. C'est la responsabilité des autorités guinéenne de les protéger »
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