par David Kalfa
Article publié le 02/10/2009 Dernière mise à jour le 02/10/2009 à 16:00 TU
Le Franco-Togolais Razak Boukari face aux Marseillais Charles Kaboré et Fabrice Abriel.
(Photo : AFP)
Un mot sur votre début de saison. Huit matches joués en Ligue 1 et en Coupe de
Je suis content de mon début de saison. Ça se passe bien pour moi pour l’instant. Mais ce n’est que le début de saison. Je vais continuer à m’appliquer aux entraînements, à progresser. J’espère ainsi marquer plein d’autres buts et délivrer des passes décisives.
Vous avez joué en équipe de France Espoirs. Votre dernière sélection remonte à plusieurs mois déjà. Est-ce que vous avez tiré une croix sur les Bleus ?
Une croix… (il hésite) Quand on est jeune et qu’on a joué dans toutes les catégories d’âge, on rêve de porter le maillot des A. Mais aujourd’hui, c’est le Togo qui me fait les yeux doux.
Pourquoi est-ce que vous avez décliné la convocation face au Maroc en éliminatoires combinées CAN/Mondial 2010 ?
Ce n’était pas ma première convocation, loin de là. A chaque match ou presque du Togo, je reçois une convocation. J’avais été approché dès 2006, pour
Qu’est-ce qui vous fait tant hésiter ?
(Il hésite) C’est un choix… Je préfère attendre encore. Je serai attentif au résultat du match face au Cameroun. Je prendrai peut-être une décision après cette rencontre. Mais dans l’ensemble, je ne me prends pas la tête. Je me concentre sur ma saison avec Lens.
Est-ce que vous jouerez un jour avec les Eperviers ?
Je ne referme pas totalement la porte donc on ne sait jamais. Une chose est certaine : si je joue un jour pour le Togo, je serai heureux de le faire.
Votre père, Sadou Boukari, a été international togolais. Est-ce qu’il essaie de vous convaincre de faire comme lui ?
Non. Il m’a évidemment donné son point de vue sur le sujet. Il serait évidemment content et fier que je l’imite. Mais il accepterait très bien que je refuse. Il sait que je adulte désormais et que le choix m’appartient.
Il a aussi connu quelques soucis avec le Togo puisqu’il avait été privé de son passeport après un pénalty raté en équipe nationale. Est-ce que ce genre d’histoire vous effraie ?
Lorsqu’on est tout jeune et qu’on entend parler de ce genre d’histoire, ça effraie un peu, oui. Mais les choses ont évolué depuis. Bien sûr, il y a encore quelques soucis. Serge Gakpé de Monaco a ainsi eu quelques soucis avec des documents administratifs et n’a pu jouer le match face au Maroc, son premier avec le Togo. Mais il m’a assuré que l’ambiance est très bonne en équipe nationale.
Une dernière question, il paraît que vous avez un surnom à Lens. C’est « Poulet ». D’où est-ce que ça vient ?
(Il rit) Je ne m’en souviens même pas. On me surnomme ainsi depuis trois ou quatre ans. Je crois que c’est Olivier Thomert (milieu de terrain offensif lensois, Ndlr) qui a trouvé ça. Mes coéquipiers racontaient que je courrais derrières des poulets quand j’étais petit. Et c’est pour ça que je courrais vite.
Voir la partie Championnat de France de l'entretien.
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