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Sida

Onusida tente de récupérer huit milliards de dollars

par Dominique Raizon (avec AFP)

Article publié le 26/09/2007 Dernière mise à jour le 26/09/2007 à 15:29 TU

© Onusida

© Onusida

La conférence internationale organisée le 26 et 27 septembre à Berlin (Allemagne) par l'Onusida souhaite que les donateurs augmentent d'urgence leur financement, pour accélérer la lutte contre l’épidémie de sida.. Une trentaine de pays et de représentants d’organisations non gouvernementales, de fondations et d’associations se mobilisent pour assurer les financements du Fonds mondial pour la période 2008-2010.

L'agence onusienne demande une augmentation des fonds alloués à la lutte contre le sida, la turberculose et le paludisme, trois pathologies qui font partie des maladies les plus meurtrières dans le monde en causant la mort de plus de 6 millions de personnes par an. Un chiffre en augmentation, selon Onusida. Explications, Pascaline Minet.

Rapport Onusida

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26/09/2007 par Pascaline Minet

La conférence a débuté avec la signature d'une nouvelle initiative, intitulée "Debt2Health" (dette pour la santé), qui consiste à convertir une partie des dettes bilatérales contractées entre différents pays au profit du Fonds mondial. « C'est la première fois que des dettes bilatérales sont converties au profit d'un fonds multilatéral », a souligné le président du Fonds mondial, le Français Michel Kazatchkine, tandis que l'ambassadeur d'Indonésie à Berlin, Makmur Widodo, exprimait une « dette de gratitude » au nom de son pays.

L'Allemagne a renoncé à une dette de 50 millions d'euros que lui devait l'Indonésie, ce pays s'engageant en échange à verser au Fonds la moitié de la somme. L'Allemagne compte élargir l'accord à d'autres pays comme le Kenya, le Pakistan et le Pérou, et allouer par ce biais au Fonds quelque 200 millions d'euros sur quatre ans. L'Australie pourrait imiter l'exemple de l'Allemagne. « La lutte contre la pauvreté mondiale et les maladies liées à cette pauvreté sont un devoir pour les pays riches », a affirmé en signant l'accord la ministre allemande du Développement, Heidemarie Wieczorek-Zeul, voyant dans cette nouvelle initiative « un gain pour toutes les parties prenantes ».

« Le Fonds mondial finance à ce jour 60% des programmes de santé contre la tuberculose et la malaria et 25% de ceux voués à la prévention et au traitement des malades du sida . Il a permis de sauver à ce jour 2 millions de vies  », a souligné le président du Fonds.