par Dominique Raizon (avec AFP)
Article publié le 26/09/2007 Dernière mise à jour le 26/09/2007 à 15:29 TU
L'agence onusienne demande une augmentation des fonds alloués à la lutte contre le sida, la turberculose et le paludisme, trois pathologies qui font partie des maladies les plus meurtrières dans le monde en causant la mort de plus de 6 millions de personnes par an. Un chiffre en augmentation, selon Onusida. Explications, Pascaline Minet.
La conférence a débuté avec la signature d'une nouvelle initiative, intitulée "Debt2Health" (dette pour la santé), qui consiste à convertir une partie des dettes bilatérales contractées entre différents pays au profit du Fonds mondial. « C'est la première fois que des dettes bilatérales sont converties au profit d'un fonds multilatéral », a souligné le président du Fonds mondial, le Français Michel Kazatchkine, tandis que l'ambassadeur d'Indonésie à Berlin, Makmur Widodo, exprimait une « dette de gratitude » au nom de son pays.
L'Allemagne a renoncé à une dette de 50 millions d'euros que lui devait l'Indonésie, ce pays s'engageant en échange à verser au Fonds la moitié de la somme. L'Allemagne compte élargir l'accord à d'autres pays comme le Kenya, le Pakistan et le Pérou, et allouer par ce biais au Fonds quelque 200 millions d'euros sur quatre ans. L'Australie pourrait imiter l'exemple de l'Allemagne. « La lutte contre la pauvreté mondiale et les maladies liées à cette pauvreté sont un devoir pour les pays riches », a affirmé en signant l'accord la ministre allemande du Développement, Heidemarie Wieczorek-Zeul, voyant dans cette nouvelle initiative « un gain pour toutes les parties prenantes ».
« Le Fonds mondial finance à ce jour 60% des programmes de santé contre la tuberculose et la malaria et 25% de ceux voués à la prévention et au traitement des malades du sida . Il a permis de sauver à ce jour 2 millions de vies », a souligné le président du Fonds.
26/09/2007 à 12:28 TU