par Arnaud Jouve
Article publié le 20/11/2007 Dernière mise à jour le 20/11/2007 à 13:32 TU
Le photomètre enregistre le rayonnement solaire. Cet appareil fait parti d'un réseau de mesure sur toute l'Afrique de l'Ouest.
(Photo : IRD)
Le 4e rapport du Giec dont les conclusions ont été récemment remises à Valence en Espagne, le 17 novembre dernier, confirment que le réchauffement climatique va avoir des impacts très importants sur tout les continents et particulièrement sur L’Afrique qui sera l’une des régions les plus exposées aux sécheresses et aux inondations.
« Si des solutions adaptées ne sont pas envisagées maintenant, l’Afrique va au devant d’une grave crise », estime Rajendra Pachuri le président du GIEC. Entre 75 et 200 millions d’Africains pourraient être touchés d’ici à 2020 par la raréfaction de l’eau. Certains pays pourraient perdre, durant cette période, jusqu'à 50% de leur production agricole. Plus de 100 millions de personnes pourraient être contraintes à se déplacer du fait de ces changements.
« Bâtir une solidarité internationale active »
Pour répondre et anticiper sur ces désastres annoncés, les pays d’Afrique et de Méditerranée s’étaient donc réunis pour « bâtir une solidarité internationale active », selon les termes mêmes du Premier Ministre tunisien Mohammed Ghanouchi, lors du discours inaugural et pour « formuler une déclaration commune africaine et méditerranéenne pour les grandes négociations internationales sur le climat qui se tiendront tenir dans deux semaines à Bali.
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